. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. sein de Céphise, Que la noirceur dune sale chemise Faisait sortir avec plus de saillant, Cause au béat un dévot tremblement. Le cœur ému, cependant il approche ; Détournant lœil, il tire de la poche Un grand mouchoir, et, dune main tremblante. Cache en fuyant cette gorge charmante. Tel autrefois, en tournant les talons, Et lentement marchant à reculons, Du bon Noé certain enfant fort sage, Tourconserver lhonneur de son lignage, Aux yeux du jour étalé mincement, Alla, dit-on, cacher fort décemment, Sous un manteau, lespoir de notre espèce ; Ou telle on vit


. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. sein de Céphise, Que la noirceur dune sale chemise Faisait sortir avec plus de saillant, Cause au béat un dévot tremblement. Le cœur ému, cependant il approche ; Détournant lœil, il tire de la poche Un grand mouchoir, et, dune main tremblante. Cache en fuyant cette gorge charmante. Tel autrefois, en tournant les talons, Et lentement marchant à reculons, Du bon Noé certain enfant fort sage, Tourconserver lhonneur de son lignage, Aux yeux du jour étalé mincement, Alla, dit-on, cacher fort décemment, Sous un manteau, lespoir de notre espèce ; Ou telle on vit lexcessive sagesse Dun bernardin, célèbre dans Rousseau, Cacher en grand, sous lombre dun chapeau, Ce quen petit sa main aurait pu faire. Mais attendant que pour parler daffaire, Jeanne séveille et se frotte les yeux, Et que Paris lève les siens aux cieux, Muse, dis-nous quelle était cette Jeanne ; Viens ranimer ma voix faible et profane, Je vais chanter ses agrémens divers, Son innocence et la feuille à Imp. Vanbuggenhoudt, 42, me dIsabelle, Bruxelles. XVIII» Siî:cLE Galant kf Ijttkrairr. &SAMêAââéêêSMêâ Hnc;^cdotG?> du dix-huitièmG siècle —x>c- ON raconte quune femme de tiès-f^rande considérationsétant engouée de Grandval, lenvoya chercher, ladmitdans un tête-à-tête ménagé exprès, et filant peu à peu sadéfaite, lui dit, en regardant des portraits de famille quiornoient lappartement : « Ah ! Grandval, que diroient ces)) héros, sils me voyoient entre vos bras ?...» «Ils diroient, »répondit limpudent vainqueur, « ils diroient que vous êtes)) une putain. » Madame la Maréchale de *** ayant ouï dire que Mariamne,tragédie de M. de Voltaire, étoit meilleure sous sapremièreforme, en demanda une lecture à son auteur, qui étoit decet avis. Quand il en fut aux fureurs dHérode, après avoirempoisonné Mariamne, il appuya beaucoup sur ce vers quedit le Prince, en lexhortant à vivre : Vis pour toi ! vis p


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