Revue de l'art chrétien . que ces sélèvent sur la dépouille mortelle de personnages nota-bles, dans les églises, les cryptes, lescloîtres et les cimetières. Ils sont tan-tôt isolés, tantôt abrités sous des ar-cades pratiquées dans lépaisseur desmurs {fîg. 9) ; en ce dernier cas, unetablette de marbre indiquait le nom^ et râs:e du défunt. - Les plus remarquables sarcophages de cette époque sontceux du Midi. On y trouve sculptées sur le marbre les mêmesscènes que dans les tombeaux dItalie de la même é ce qui a fait supposer à quelques savants quils prove-naient de fabrique


Revue de l'art chrétien . que ces sélèvent sur la dépouille mortelle de personnages nota-bles, dans les églises, les cryptes, lescloîtres et les cimetières. Ils sont tan-tôt isolés, tantôt abrités sous des ar-cades pratiquées dans lépaisseur desmurs {fîg. 9) ; en ce dernier cas, unetablette de marbre indiquait le nom^ et râs:e du défunt. - Les plus remarquables sarcophages de cette époque sontceux du Midi. On y trouve sculptées sur le marbre les mêmesscènes que dans les tombeaux dItalie de la même é ce qui a fait supposer à quelques savants quils prove-naient de fabriques italiennes qui auraient eu un dépôt dansc[uelques villes du midi de la France. Nous avons publiédans la Eevue les dessins de quatre sarcophages du musée deMarseille représentant, selon le P. Dassy, la Mission desApôtres, Jésus docteur, Jésus se manifestant et un Portraitde chrétien (tome m, pages 213, 509 ; tome iv, page 1). Dau-tres monuments funéraires conservés à Marseille, à Arles,. EN FRANCE ET EX BELGIQUE. o2I il Lyon, à Toulouse, à Aix, etc., représentant dautres scènesde lAncien et du Nouveau-Testament : le Passage de laMer rouge, Moyse faisant jaillir la source deau vive, la Ké-surrection de Lazare, la Multiplication des pains, les scènesallégoriques de la Vendange, de la Moisson, etc. Parmi lesornements symboliques qui décorent ces tombeaux on re-marque particulièrement des colombes, des agneaux, des dau-phins, le palmier, le cerf, le phénix, le coq, les deux citésmystiques, etc. Deux tombeaux de la crypte de léglise de Jouarre, celuide saint Angilbert et celui de labbesse Teschilde, appar-tiennent à la seconde moitié du VIP siècle. Le premier, dontles sculptures sont fort dégradées, présente neuf personnages ailés qui entourent le Sau-^ ^ veur assis et bénissant. Le second {fuj. 10) a uncouvercle à double égoùten ciment très-dur. Lesparois en pierres de liaissont décorées de deuxrangs de coquilles et dun


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