La Lecture . tres,allant de lavant dans tousles domaines. De 1825 à 1840, les sa-tires crayonnées dirigéescontre la femme sont encorerares ; quelques imagesseules se montrent dans laFoudre, dans la Chargevisant, principalement, lesdoctrines féminines du père Enfantin, communément appelé pèreFanfantin — on voit ainsi apparaître la femme libre selon le cœurdu prophète (un singe). — La grande pluie de caricatures ne com-mence quen 18i2 avec la gravure Club de femmes en Angleterresuivie, en 1843, dune seconde composition, Académie des voici, en I8ii, la célèbre suite : les Bas-bleus,


La Lecture . tres,allant de lavant dans tousles domaines. De 1825 à 1840, les sa-tires crayonnées dirigéescontre la femme sont encorerares ; quelques imagesseules se montrent dans laFoudre, dans la Chargevisant, principalement, lesdoctrines féminines du père Enfantin, communément appelé pèreFanfantin — on voit ainsi apparaître la femme libre selon le cœurdu prophète (un singe). — La grande pluie de caricatures ne com-mence quen 18i2 avec la gravure Club de femmes en Angleterresuivie, en 1843, dune seconde composition, Académie des voici, en I8ii, la célèbre suite : les Bas-bleus, signée Daumierpinxit, visant spécialement les prétentions littéraires, le dévelop-pement des aptitudes intellectuelles de la fenmie. Six mois durantles images les plus abracadabrantes, les légendes les plus follesdéfilèrent ainsi dans le Charivari. Quelques-unes sont à notercomme des chefs-dœuvre de fine ironie. Ici, au-dessous dunepetite fille on train de déclamer dans un salon :. LA FEMME LIBRE Elle est trouvée!(Caricature du journal La Charge. 1833.) LÉMANCIPATION DES FEMMES ET LA CARICATURE 307 « Dussent-ils me maudire » « Ces Ijarijares qui mont donné le jour, » « U Vii-tor, <) mon àme, à toi tout mon amour. » V Bravo, bravo, bravo, quune mère est beureuse davoir unepetite fille pareille. » Là, scène dintimité en un de ces petits ménages où la femmefut toujours lêtre dévoué, léternel souffre-douleur, la docile ser-vante de son seigneur etmaître : « Allons bon !... lavoilà qui au lieu de lait, versedu cirage dans mon clioco-lat !... Satané roman, va !... »Le roman feuilleton, quelstroubles profonds ne devait-il pas jeter dans les inté et dans les cervel-les! Et cette autre, une desplus mordantes de la série,— dialogue entre deux bas-bleus — : « Ab ! ma obère,quelle singulière éducationvous donnez à votre lille ?Mais à douze ans, moi, ja-vais d(jà écrit un roman endeux même uneIbis


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