. L'illustration : journal universel . asseur, Géraldy ,Dœhler, Balta et Lecieux, lais-sera certainement un souvenirineffaçable dans lesprit de tousceux qui ont pu y assister. LIl-lustration a voulu contribuerpour sa part à perpétuer la mé-moire de cette délicieuse soi-rée, en olïrant, à cette occa-sion, à ses abonnés le portraitde celle qui en a été liiéroïneprincipale, et quon a juste-ment surnommée la reine duchant français. Après un jour de repos lesthéâtres lyriques ont fait leurréouverture. M. Bordas, le té-nor dont les débuts étaient de-puis longtemps annoncés, a paru pour la première f
. L'illustration : journal universel . asseur, Géraldy ,Dœhler, Balta et Lecieux, lais-sera certainement un souvenirineffaçable dans lesprit de tousceux qui ont pu y assister. LIl-lustration a voulu contribuerpour sa part à perpétuer la mé-moire de cette délicieuse soi-rée, en olïrant, à cette occa-sion, à ses abonnés le portraitde celle qui en a été liiéroïneprincipale, et quon a juste-ment surnommée la reine duchant français. Après un jour de repos lesthéâtres lyriques ont fait leurréouverture. M. Bordas, le té-nor dont les débuts étaient de-puis longtemps annoncés, a paru pour la première fois, lundidernier, dans ia Reine de Chyme. Nous aurons occasion denreparler dune manière détaillée. Aujourdhui nous voulons seulement constater son succès. Quelques jours auparavant,un autre ténor. Espagnol de naissance, M. Santiago, sestmontré dans lAme en peine. Sa voix est jolie ; mais ellemanque encore détudes. LOpéra-Comique continue sesbonnes soirées avec Ne touchez pas à la reine et La reprise de ce dernier ouvrage obtient beaucoup de suc-cès. Lhonneur en revient principalement à M. Roger et àmademoiselle Grinnn. Ils sont du reste bien secondés par ma- demoiselle Levasseur et M. Jourdan. Cest, on le voit, toutun personnel nouveau qui est chargé des rôles de celte piè des nouvelles de Paris ne doit pas nous em-pêcher de recueillir dans cette chronique les nouvelles musi-1 cales étrangères, surtout lorsque celles-ci sont de nature àpiquer vivement la curiosité denos lecteurs, comme parexemple celles que nous reci-vons aujonrdhui de Berlin. Ltsjournaux de cette ville ne taris-sent pas déloges sur le talentmusical et dramatique de MmeViardot-Garcia. Mais celle foisil sagit dun fait inoui dansles fastes des théâtres lyriques,dont il était réservé à la dignesœur de la célèbre Mahbrande fournir le premier devait ce soir-là jouer RtÀierlle Diablt. Le rôle dAlice étaitcelui de madame
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