Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . NE» LAcadémie a réfolu de ne point inférer dansce volume le grand Mémoire Flamand, portant pourdevife : Die mihi mufa viriim, &c, dont lAuteur eftM. Verhoeven à qui elle a décerné le fécond Acccffk,Elle a engagé cet Auteur k le publier lui-même à lHiftoire des Pays-Bas; & M,Verhoeven a informé lAcadémie que fon ouvrageparoîtra dans peu. ^M-ht^ É M O I R E Sur la Quejîion propofée par l*Académie Im-périale & Royale des Sciences & Belles-Let-tres de Bruxelles, pour Tannée lyjS : Don-ner
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . NE» LAcadémie a réfolu de ne point inférer dansce volume le grand Mémoire Flamand, portant pourdevife : Die mihi mufa viriim, &c, dont lAuteur eftM. Verhoeven à qui elle a décerné le fécond Acccffk,Elle a engagé cet Auteur k le publier lui-même à lHiftoire des Pays-Bas; & M,Verhoeven a informé lAcadémie que fon ouvrageparoîtra dans peu. ^M-ht^ É M O I R E Sur la Quejîion propofée par l*Académie Im-périale & Royale des Sciences & Belles-Let-tres de Bruxelles, pour Tannée lyjS : Don-ner un précis des principales Expéditions ouEmigrations des Belges dans les pays lointains,depuis les temps les plus reculés, jufque &compris celui des Croifades : examiner auffiquelle a été linfluence de ces expéditions furles mœurs & fur le caradere national ; Mémoirequi a remporté un Acceffit. PAR M. MÉAN, Confelller-Maitre de la Chambre des Comptes. r^^-^^Qg^ Heureux fi jinflruls, en cherchant à minftruire. A ftlMUIIIIIMj —. MÉMOIRE S U R L A QUESTION HISTORIQUE, Propofée par VAcadémie Impériale & Royale,pour lannée lyyS. AVANT-PROPOS. ^I depuis les temps les plus obfcurs & les plusreculés, jufquau fiege de Troye, nous navonsaucun monument fur les Gaules, qui ne tienne dela fable ; fi même depuis cette époque, jufquevers Fan 130 de la fondation de Rome, nous netrouvons rien encore, qui ne foit fulped: ou fabu-leux, la même obfcurité doit régner, à plus forteraifon, dans les annales des anciens Belges, quine faifoient quune partie de la Gaule. Si à cela, nous joignons la maxime ou la poli- c^rar dztique des Druides, qui ne tranfmettoient rien par^st^^.écrit, pas même fur les failes de leur nation/^^°^* A ij 4 A V A N T-P R O P O S. nous trouverons aifëment la raifon du filence queTHiftoire a gardé fi long-temps fur les Gaulois,& nous ne ferons pas furpris que tant de recher-ches aient été faites inutilement fur les tem
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