. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. tes étendues. Il en est de même, dailleurs, de toute autre mesurequi viserait au même but, telle que la destruction du gros gibier, ou des animaux quiservent à la nouirituie de la mouche; mais on pourra utilement restreindre la tâche,en tenant compte des particularités que nous avons signalées dans la biologie delinsecte ; il conviendra, en particulier, de surveiller étroitement les zones fréquentéespar lhomme ou les animaux domestiques, où les mouches peuvent se cantonner dunemanière élective. Dans la lut
. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. tes étendues. Il en est de même, dailleurs, de toute autre mesurequi viserait au même but, telle que la destruction du gros gibier, ou des animaux quiservent à la nouirituie de la mouche; mais on pourra utilement restreindre la tâche,en tenant compte des particularités que nous avons signalées dans la biologie delinsecte ; il conviendra, en particulier, de surveiller étroitement les zones fréquentéespar lhomme ou les animaux domestiques, où les mouches peuvent se cantonner dunemanière élective. Dans la lutte prophylactii]ue contre la maladie du sommeil, cestnotamment vis-,i-vis des gîtes au voisinage de lhomme, comme on le conçoit aisé-ment, que devront porter les elTorts. Nous bornerons ici ces indications théoriques,laissant à la pratique le soin de délerminer dune façon plus précise, les surfaces utilesde déboisement, qui seront nécessairement variables suivant les cas particuliers. IIKI^HERCUKS SUH LA ilIOLOGIE ET LES ADAfTATIONS DE LA PALPALIS 507. LES TRYPANOSOMES= PATHOGÈNES ==^ ET LA ==GLOSSINA PALPALIS Par E. ROUBAUD Historique Le rôle pathogène des mouches tsétsé, vis-à-vis du bétail, est connu depuis fortlongtemps. Austen dans sa Monographie classique, a réuni sur ce sujet les documentsbibliographiques les plus complets. Nous nous bornerons à résumer daprès eux, lesprincipales étapes qua parcourues la question dans le domaine scientifique, avant lesrecherches fondamentales de D. Bruce en 1895. Les premiers observateurs avec J. Bruce en , \\estwood en 1850, .Vhnaud, deLA Roquette en 1852, crurent tout dabord à linoculation banale dun venin parlinsecte. En 1857 Livingstone, qui a si bien décrit les mœurs de la mouche et les effetsde ses piqûres sur lhomme et les animaux domestiques, écrivait « The poison-germconlained in a bulb at Ihe root of the proboscis, seenis capable, although very minutein quanlily, of repr
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