. Le théâtre de Mr. de Pradon . on Fils au Trône de Cyrus , Achevons dimmoler le fang de Eh ! contre 5ra:ira quelle fureur extrême? ne la haïiTez que parce que je laime j Faifanr tomber fur elle un injulle couroux, Cel^ moins elle que moy quon veut percerde coups , Voflre haine pour moy fuft toujours fans ^ ROXANE. Oiiy , je te hais, Ingrat , autant que ma Ri-vale : Mais quedis-je, grands Dieux! en ce fatalmoment? Qu;ind on hait la Rivale , ed-cc haïr lAmant? Mais , enfin , devant toy Roxane selt tra-hie, Perdiccas eft hay , jaime, & je fuis haïe j Je vais voir
. Le théâtre de Mr. de Pradon . on Fils au Trône de Cyrus , Achevons dimmoler le fang de Eh ! contre 5ra:ira quelle fureur extrême? ne la haïiTez que parce que je laime j Faifanr tomber fur elle un injulle couroux, Cel^ moins elle que moy quon veut percerde coups , Voflre haine pour moy fuft toujours fans ^ ROXANE. Oiiy , je te hais, Ingrat , autant que ma Ri-vale : Mais quedis-je, grands Dieux! en ce fatalmoment? Qu;ind on hait la Rivale , ed-cc haïr lAmant? Mais , enfin , devant toy Roxane selt tra-hie, Perdiccas eft hay , jaime, & je fuis haïe j Je vais voir ton Rivali avant la fin du jour. Si nous nefp^-rons plus du cofte de lAmour, Ayant entre nos mains la vangeance cer-taine, Du moins nous joiiirons des fureurs de lahamet Gir- j7^ S T A T I R A, Gardei , quon le remeint i fon Aparté»mène. LEONATUS. De grâce , helas ! Madame , arreftez un mo-ment iEUc fuu. Je vois trop (à fatale ,Ciel! pcis-moy li tu veux , nuis iauve maFrincefTe. Fin dn troiftéme Acie^. ACTE TRAGEDIE. 377 ACTE IV. SCENE PREMIERE. PERDICCAS, PEUCESTAS. PEUCESTAS. OUy, Seigneur , Caflander menvov»auprès de vous,Pour apaifer Roxane, & fl<^chlr foacou roux -,On fçait quAncipacer vient avec une Ar- mee,£c quils poaroient tous deux fe joindre à Pcolomée;Mais il aime Roxane, & fon cœur incertainNe peut contre elle encor former aucun deA fein ;Cependant Scleucus, Eumenes, & mille au-tres,Prea:inc Ces int«^rcfts , peuvent quiter les vof-très, le fçais, Pcuceftas, & le Ciel en courouxDznz le mefîne mslJieur nous cnvelope cous ;Alcxandreluy-mcfine avoic fçeu le prédire,Ec silna pas re.^leledclîin de lEmpire ,Qu sil na pas ofé nommer un Succeffeur ,Ccll quil nen pût trouver digne de cet hon-neur * n ^78 S T A T I R A, II lavoit bien préveu , par des crimes célè-bresOn liiy va préparer décranges jeux funèbres ,Quand cous nos Chefs rangez, , de diférens Parcis,Du monde chancelant vont hâter le debris;Nous y trav
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