. L'illustration : journal universel . parois; lencens fouie, les chantssacrés Les chantres de la cour turment peut-être lensemble le plus parfait quon puisse etnulle part, dans aucun pays du monde, des voix pius pures,dune sonorité plus pénétrante, nimposent à làme une émo-tion mieux en rapport avec le sentiment religieux; bien quonsoit au milieu des puissances et des vanités de la terre, pourun moment les facultés morales sont absorbées par lidée Tout à coup minuit le Christ est ressuscité!la voix du métropolite officiant lannonce avec enthousia


. L'illustration : journal universel . parois; lencens fouie, les chantssacrés Les chantres de la cour turment peut-être lensemble le plus parfait quon puisse etnulle part, dans aucun pays du monde, des voix pius pures,dune sonorité plus pénétrante, nimposent à làme une émo-tion mieux en rapport avec le sentiment religieux; bien quonsoit au milieu des puissances et des vanités de la terre, pourun moment les facultés morales sont absorbées par lidée Tout à coup minuit le Christ est ressuscité!la voix du métropolite officiant lannonce avec dallégresse se fait entendre : Alléluia ! alléluia!...Alors, commence, non pasjlembrassade, mais le-baisementuniversel, car les Russes se donnent réciproquement, enmême temps, le baiser sur la bouche, et trois fois, en mé- moire de la sainte Trinité; tous à lempereur, tous à limpé 11 ny a piis,dans celte pieuse et solennelle circnn-stance, dautre majesté que celle du Très-Haut; les offert par lampereii Pàqne sacramentels Kristos vosicrés élablissent, pour un moment,la fraternité de la grande famille hnnnine ; le Christ est res-su cité ! cest lespoir de la vie ét/nielle, cest le soivenirdt la rémunération divine qui dominent toutes les conBances. Le lendemain et les jours qui suivent, quand on se ren-contre pour la première lois, on se donne le baiser pascal,baiser de paix, baiser de frère, .«ans distinction de rang et desexe, pour peu quon se connaisse. Kt que de sentimentsdivers dominent dans cette embrassade générale! 11 y a lebaiser patriarcal, celui des membres de la famille; le baiserpar devoir, celui des degrés hiérarchiques et des subordon-né;; le baiser intéressé, celui des gens i gages; le baiser in-téressant, celui des jeunes gens qui souhaiteraient fort nepas sen tenir à celui-là ; enfin le baiser ambitieux, le baiseriiypncrite, et le baiser indifférent qui, malgré le nombre, estle plus rar


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