L'Art et les moeurs en France . blème. Mais les dessina-teurs, le plus souvent, ne sembarrassèrent pas dunepériphrase et représentèrent, tout uniment, laugustepersonnage sans jamais, il est vrai, le nommer dansleurs légendes. Louis-Philippe fut métamorphosé enperroquet ; il criait : « Valmy, Jemmapes I » ; en amour,en Ganymède, en Hercule Farnèse. Il apparut en maçon,en mitron, en remouleur, en fermier, en médecin, enpharmacien. Jongleur affublé dun casque de plumes, ilescamotait la liberté; on ladmirait encore en Polichi-nelle, en clown équilibriste, en paillasse. On ne luireconnaissait nulle
L'Art et les moeurs en France . blème. Mais les dessina-teurs, le plus souvent, ne sembarrassèrent pas dunepériphrase et représentèrent, tout uniment, laugustepersonnage sans jamais, il est vrai, le nommer dansleurs légendes. Louis-Philippe fut métamorphosé enperroquet ; il criait : « Valmy, Jemmapes I » ; en amour,en Ganymède, en Hercule Farnèse. Il apparut en maçon,en mitron, en remouleur, en fermier, en médecin, enpharmacien. Jongleur affublé dun casque de plumes, ilescamotait la liberté; on ladmirait encore en Polichi-nelle, en clown équilibriste, en paillasse. On ne luireconnaissait nulle vertu, ni privée, ni publique. Aucuneinjure ne lui était épargnée. Parfois, on sen prenaitau duc dOrléans, devenu Poulot ou Rosolin. Malgré tant dingéniosité, les attaques auraient viteperdu leur intérêt si les faits de chaque jour nétaientvenus perpétuellement en renouveler les thèmes. Leplus subtil, le plus acharné fut, ici, Grandville. Grandville était un lorrain ; il porta, dans la lutte, un.
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