. Iconographie chrétienne; histoire de Dieu. tait le Dieu damour, ceut été surtout à sainte Thérèse, cetteamante de Dieu, quil eût inspiré toutes ses ardeurs. Cependant linscription porte quecest de lintelligence quil lui donne, et non de lamour. Le Saint-Esprit éclaire el né-chauffe pas sainte Thérèse : « Accendit lumen sensibus. » ICONOGRAPHIE CHRÉTIENNE. /jôl portant également un sceptre surmonté dune colombe quidoit représenter le Saint-Esprit ^ Si le sceptre est un bâtonqui sert à affermir la démarche, la colombe est lesprit quidirige les pas. Voici la colombe divine brodée sur un étendar
. Iconographie chrétienne; histoire de Dieu. tait le Dieu damour, ceut été surtout à sainte Thérèse, cetteamante de Dieu, quil eût inspiré toutes ses ardeurs. Cependant linscription porte quecest de lintelligence quil lui donne, et non de lamour. Le Saint-Esprit éclaire el né-chauffe pas sainte Thérèse : « Accendit lumen sensibus. » ICONOGRAPHIE CHRÉTIENNE. /jôl portant également un sceptre surmonté dune colombe quidoit représenter le Saint-Esprit ^ Si le sceptre est un bâtonqui sert à affermir la démarche, la colombe est lesprit quidirige les pas. Voici la colombe divine brodée sur un étendardreligieux et militaire à la fois : religieux par la croix qui ter-mine la hampe, militaire par sa forme. La colombe descenddu ciel, figuré par les ondulations qui sont brodées au sommetde cette voile guerrière; elle descend sur la terre et plane au-dessus des bataillons qui vont en venir aux prises. Il 5. SAINT-ESPRIT EN COLOMBE SUR UN ETENDARD. Miniature française, xv siècle, Bibl. roy. Heures du duc de Cet étendard est entre les mains de la Pieligion chrétiennepersonnifiée, de lEglise, qui sapprête à vaincre la synagogueet le paganisme. Monum. de la monarch. franc. Jignore si lon doit se fier à la gravure ; mais on trouvadans le tombeau de Philippe le Bel, violé à Saint-Denis en 1798, un sceptre doré, longde cinq pieds, et terminé par une touffe de feuillage, sur laquelle était représenté un 462 INSTRUCTIONS. Au sacre de nos rois de France, après lonction, on lâchaitdans léglise des colombes blanches; cela marquait, dit-on, queces oiseaux captifs ayant recouvré la liberté, le peuple, captifaussi, venait de regagner lindépendance par le sacre de sonroi. Je trouve cette explication fort insuffisante. Le peuple eneffet ne perdait pas sa liberté par la mort du souverain ; il nela recouvrait pas non plus par le sacre de son successeur. Jai-merais mieux voir dans ce fait une idée analogue à celle dusceptre où se pose le
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