Œuvres de mGresset .. . petite Croix :II en frémit, & même il cft militaiic il la donnoit au diable ;Trop mieux aimant fuivre quelque dragon ,Dont il favoit le bachjqivc apprendre encor les Litanies,la Révérence & les Cérémonies :Mais force fut au Grivois dépiteDc;rc conduit au gîte détefté.Maigre fcs cris, la Touriere lemporte ; »4 Ver-Vekt, Il la mordoit, dit-on , de bonne forte, Chemin faifant -, les uns difcnt au cou ; Dautres au bras : on ne fait pas bien où ; Dailleurs, quimporte? A la fin, non fans peine. Dans le Couvent la Béate lemmené ; Elle lannonce. Ave


Œuvres de mGresset .. . petite Croix :II en frémit, & même il cft militaiic il la donnoit au diable ;Trop mieux aimant fuivre quelque dragon ,Dont il favoit le bachjqivc apprendre encor les Litanies,la Révérence & les Cérémonies :Mais force fut au Grivois dépiteDc;rc conduit au gîte détefté.Maigre fcs cris, la Touriere lemporte ; »4 Ver-Vekt, Il la mordoit, dit-on , de bonne forte, Chemin faifant -, les uns difcnt au cou ; Dautres au bras : on ne fait pas bien où ; Dailleurs, quimporte? A la fin, non fans peine. Dans le Couvent la Béate lemmené ; Elle lannonce. Avec grande rumeur Le bruit en court. Aux premières nouvelles La cloche fonnc. On étoit lors au Choeur : On quitte tout, on court, on a des ailes : Ceft lui » ma Sœur, il eft au grand Parloir. On vole en foule , on gtille de le voir ^ Les vieilles même , au marcher fymmétrique , Des ans tardifs ont oublié le poids : Tout rajeunit ; & la Mère Angélique Courut alors pour la première CHJHT ir. Chant Quatrième. CHANT QUATRIEME. O: N voit enfin, on ne peut Ce repaîtreA fiez les yeux des beautés de lOifeau :Ccfoit raifon , car le frippon pour êtreMoins bon garçon , nen ctoit pas moins beau :Cet œil guerrier, & cet air petit-maîtreLui prctoient même un agrément ,grand Dieu ! que fur le front dun traître,Brillcrvt ainfi les plus tendres attraits 1Que ne peut-on diftinguer & connoîtreLes coeurs pervers k de diffoimes traits 1Tour admirer les charmes quil raflembie ,Toutes les Sœurs parlent toutes enfemble ;En entendant cet eflaim bourdonner ,On eût à peine entendu Dieu tonner:Lui , cependant, parmi tout ce vacarme,Sans daigner dire un trot de piété,Rouloit les yeux dun air de jeune Carme ,PrAnier grief. Cet air trop effrontéFut un fcandale à la Communauté.En fécond lieu , quand la Mère Prieure,Dun air augufte, en tîlle inté parler à lOifeau libertin,pour premiers mots , & pour toute réponfc ,:amment


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