. Quatre siècles . s de leur his-toire. « Aristote disait justement (Fustel de Goulanges, laCité Antique) que lhomme qui avait besoin de travail-ler pour vivre ne pouvait être citoyen. Telles étaient lesexigences de la démocratie. Le citoyen se devait en en-tier à lEtat. Il lui donnait son sang pendant la guerre,son temps pendant la paix. Il nétait pas libre de laisserde côté les affaires publiques pour soccuper avecplus de soin des siennes. Les hommes passaient leur vieà se » Le lien de tous ces hommes, le ciment qui maintenaitensemble toutes les parties de lédifice, cétait dans
. Quatre siècles . s de leur his-toire. « Aristote disait justement (Fustel de Goulanges, laCité Antique) que lhomme qui avait besoin de travail-ler pour vivre ne pouvait être citoyen. Telles étaient lesexigences de la démocratie. Le citoyen se devait en en-tier à lEtat. Il lui donnait son sang pendant la guerre,son temps pendant la paix. Il nétait pas libre de laisserde côté les affaires publiques pour soccuper avecplus de soin des siennes. Les hommes passaient leur vieà se » Le lien de tous ces hommes, le ciment qui maintenaitensemble toutes les parties de lédifice, cétait dans laGrèce dalors, comme à Anduze, la religion toute puis-sante encore sur les âmes. Son influence, la trempe decaractère acquise par les hommes qui ont résisté dans lesCévennes à lintransigeance royale et catholique, ont per-mis à la génération suivante, de ne pas sombrer dans latourmente de la persécution et ont préparé la magnifiquefloraison de martyrs dont shonore notre
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