Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . us > vous avoitélevé à un degré dhonneur èk déclat aurdefïus duquel vous naviez plus rien à efpé-rer ? Vous navez dégard ni à la droiture >ni à votre propre honneur. Et ma conduitefera approuvée lorfque lons faura que \q mé-loigne dun, ami ft peu digne de mon amitié»Ce nen1 pas un crime de fe féparer davec uaami. On fait fagement de fe priver de le voir>lorfque foa amitié nen1 pas réciproque y ckquil a des paiîions oppofées. Lon tire degrands avantages de la fréquentation, des bons.;,mais


Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux . us > vous avoitélevé à un degré dhonneur èk déclat aurdefïus duquel vous naviez plus rien à efpé-rer ? Vous navez dégard ni à la droiture >ni à votre propre honneur. Et ma conduitefera approuvée lorfque lons faura que \q mé-loigne dun, ami ft peu digne de mon amitié»Ce nen1 pas un crime de fe féparer davec uaami. On fait fagement de fe priver de le voir>lorfque foa amitié nen1 pas réciproque y ckquil a des paiîions oppofées. Lon tire degrands avantages de la fréquentation, des bons.;,mais k communication des méehans apportede grands dommages. Quand on efl parfairîement bien avifé y Ton fréquente les hom-mes fages, favans, de bonne vie & de boivnés moeurs > 6k droits en leurs paroles , ck Vons*éloigne de la compagnie des menteurs, des>gens à cabale , des débauchés y des impies 9ck de toutes fortes de gens perdus ck vicieux»Si lon ne trouve dautre fociété à faire qua-,vec eux % il vaut mieux demeurer chez foi 5 , 7-W7- ~> et Fables Indiennes. jufquà ce que lon rencontre un ami pourvudes qualités que jai désignées. Mais lon doitufer de grandes précautions avant que de lerecevoir. Tous ceux qui paroifTent amis nele font pas ; & fouvent lorfque Ton croit enavoir rencontré un bon ? il fe trouve quelon sen1 trompé. Parmi piuiieurs exemples 9cela arriva à un jardinier , de qui je vousraconterai lhiftoire % fi vous voulez len-tendre : LE JARDINIER ET LOURSE, F A B LE. U n bon payfan avok borné fa petite for-tune & loccupation-de Ta vie* à la culturedun jardin , tant pour fon pîaiiir particulier *que pour lutilité 8c lavantage quil tiroit desfruits qui y croiffoient en abondance > &c danstoute la perfection &c bonté qull pouvoit fou-haiter. Il sy étoit attaché avec une paffion figrande > quil ne leût pas été davantage pourpère ? mère, femme &e enfans* Il y avoit long-temps quil ne sétok él


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