. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . VENTS. Quelle scène auguste saluent les yeux étonnés ! — Les flotssemblent tomber de lespace sans bornrs. — Plonger dune sphèrede lumière dans les ténèbres, — Rejaillir en écumes et tonnerdans labîme; — Dune liaute muraille de vagues ils tmrrent lelar;-e courant et voilent ses grottes humides. — Pendant que lacliute étale ses radieuses splendeurs, — Les échos répondent aux disparaîtra complètement et leur laissera confondre lesniveaux aujourdhui si différents de leurs eaux. Combiende siècles sécouleront avant cette époque? rugissements de la c
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . VENTS. Quelle scène auguste saluent les yeux étonnés ! — Les flotssemblent tomber de lespace sans bornrs. — Plonger dune sphèrede lumière dans les ténèbres, — Rejaillir en écumes et tonnerdans labîme; — Dune liaute muraille de vagues ils tmrrent lelar;-e courant et voilent ses grottes humides. — Pendant que lacliute étale ses radieuses splendeurs, — Les échos répondent aux disparaîtra complètement et leur laissera confondre lesniveaux aujourdhui si différents de leurs eaux. Combiende siècles sécouleront avant cette époque? rugissements de la cataracte, — Bondissent de roc en roc commedes êtres réels, — Fantômes vains, nés du choc des ondes. Ceci est pour attester que M. Louis Deville, de Paris a passésous la chute centrale el dans la urotle des Vents, sur la riveaméricaine, au pied de lîle de la Chèvre. Écrit de notre main, aux chutes du Niagara, ce 12 septembre18.^4. N. H. Johnson, propriétaire. Imprunene de Hackstafl. — Chute du 262 LE TOUR DU MONDE. Légendes du Niagara. — I,a tour américaine. — Adieux aux chutes.— Buflalo. — Importance de cette ville. Un trait des mœurslocales. Outre les écroulements, le Niagara tient en réserve,pour ses visiteurs, dautres dangers, dont de nombreuseslégendes locales nattestent que trop la réalité. Entreces pointes do roches noires qui percent la nappe vertedes ondes, h langle même de leur cliute, un pauvre pê-cheur entraîné dans son batelet par le courant, est restésuspendu un jour et une nuit, agonisant sur labinie,hors de la portée de tout secours humain. Il y seraitmort de froid ou de faim si une lame furieuse, le soule-vant enfin, ne lui avait procuré une mort plus facile. Icioit la chute récente de la table du Roc a ouvert une largebrèche tourmentée dans la paroi de la rive américaine,une jeune fille sest penchée naguère pour cueillir unefleur entrevue dans une fissure du rocher; fleur et je
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