Causeries avec mes élèves . hèvera de former votre oreille. En outre, cet exer-cice vous apprendra à écrire correctement. Je commence. 1868, un habitant de Chicago se présente à laporte du paradis ; il frappe : saint Pierre vient ouvrir. Qui êtes-vous, dit-il, et doù venez-vous ? Je suisJacob Francis, et je viens de Chicago. — Chicago !réplique le saint étonné ; où est Chicago ? — En Amé-rique. — Est-ce un petit village ? — Comment, saintPierre, vous ne connaissez pas Chicago ! cest une grandeet puissante ville qui a plus de deux cent mille habitants. Cest étrange : vous êtes le pr
Causeries avec mes élèves . hèvera de former votre oreille. En outre, cet exer-cice vous apprendra à écrire correctement. Je commence. 1868, un habitant de Chicago se présente à laporte du paradis ; il frappe : saint Pierre vient ouvrir. Qui êtes-vous, dit-il, et doù venez-vous ? Je suisJacob Francis, et je viens de Chicago. — Chicago !réplique le saint étonné ; où est Chicago ? — En Amé-rique. — Est-ce un petit village ? — Comment, saintPierre, vous ne connaissez pas Chicago ! cest une grandeet puissante ville qui a plus de deux cent mille habitants. Cest étrange : vous êtes le premier qui arrive ici doChicago.^* Epelez, mesdames, tour à tour, et corrigez vos fautes. Ne dites pas ïune grande ville, mademoiselle, dites vous lirai la prochaine fois une page de Topffer ; vousverrez comme il rit de votre prononciation. — Oh î mon-sieur, il nest pas français, sil se moque de noua.— Nevous y fiez pas trop ; mais vraiment il est suisse. CAUSERIES AVEC MES ÉLÈVES. 113.
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