Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . e sont tracés les contours dun grand continent austral, qui somijlcnlnêtre que les prolongements supposés des côtes septentrionales de la Nouvelle-Hollande déjà découvertes. RECHERCHE DUN CONTINENT AUSTRAL. 185 A partir du cap Horn, du cap des ToLirmenles ou de Ronne-Espérance, entre les continents américainet asiatique, dans la direction du pôle sud,


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . e sont tracés les contours dun grand continent austral, qui somijlcnlnêtre que les prolongements supposés des côtes septentrionales de la Nouvelle-Hollande déjà découvertes. RECHERCHE DUN CONTINENT AUSTRAL. 185 A partir du cap Horn, du cap des ToLirmenles ou de Ronne-Espérance, entre les continents américainet asiatique, dans la direction du pôle sud, il restait de vastes espaces entièrement inconnus. Était-ilvraisemblable quils fussent inhabitables, tout à fait couverts deau? Pourquoi le supposer? Lanalogienautorisait-clle pas, an contraire, à croire quil y avait dans ces espaces des Iles nombreuses et mêmeun antre continent immense, fiiisant, pour ainsi dire, équilibre à limmense étendue des terres septen-trionales lie lEurope, de lAsie et de lAmérique? Les navigateurs espagnols et portugais paraissent avoir été les premiers à tourner leur ambition dece cùlé, où il semblait quil dût y avoir à acquérir une nouvelle gloire, égale à celle des Colomb et des. Detcriptio ac delinealio geooraphica detcclionis frcll, etc.; iii-l, .\mslerJam, 1012. Magellan (). Les merveilleuses découvertes de la première moitié du siècle inspiraient naturellementune confiance et une hardiesse sans bornes ; on avait longtemps résisté à croire au possible : niainte- () Les Hollandais contestent celle prioiili!, que les Portugais appuient sur dilîiirentes aulorilés, notamment sur douxmanusciili du Drilish-iluseum (lun français, n 5113; laulre anglais, avec préface française, no 20, c. IX). « Lac- 186 VOYAGEURS MODERNES. — MENDANA ET QUEIROS. liant, on ne voulait plus croire à rien dimpossible. On continuait dailleurs à poursuivre le rêve dunmonde plus riche, plus beau, plus fécond encore que tou


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