Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . inferieurs aux Europeens;non faute de difpofition naturelle & de capacite j mais parcequils manquent de livres & dinftrudion. Dans le feul petitroyaume ^YemeUj iiy a a£luellement, 6c dcpuis plufieurs anndes,deux academies ou uniyerlites ceiebres ; iuae a Zebid pour IesSunnitcs ^ Tautre a Damdr pour Ies Zeidites. En palTant par cesdeux villes, je neus pas le temps de faire connoilTa
Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . inferieurs aux Europeens;non faute de difpofition naturelle & de capacite j mais parcequils manquent de livres & dinftrudion. Dans le feul petitroyaume ^YemeUj iiy a a£luellement, 6c dcpuis plufieurs anndes,deux academies ou uniyerlites ceiebres ; iuae a Zebid pour IesSunnitcs ^ Tautre a Damdr pour Ies Zeidites. En palTant par cesdeux villes, je neus pas le temps de faire connoilTance avec \qsgens de lettres , & de minftrulre au fujet de leurs ecoles. Je Croisquon y enfeigne Ies fciences comme dans Ies colleges de Dgiami-el-uT^ar au Caire. Linterpretation du Koran , a laquelle fe jointIhiftoire des Mahometans du temps de Mahomet & des premiersCalifes, fait la principale etude de leurs gens lettres ; etude tres-etendue chez Ies Arabes, qui, sils veulent fe faire une reputation^font obliges non-feulement dapprendre Iancien Arabe commeune langue morte, mais de fe rendre encore famlliers Ies prin-cipaux comraentateurs du Koran, dont le nombre eft confiderable Ti] 19 20 21.
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