Revue de l'art chrétien . s de doigté pour le clavecin lui-même (). » Une des plus belles sonneries de France est celle de la cathédrale deNantes ; elle se compose de huit cloches, dont la plus grosse pèse 5, carillon de Bruges est un des plus harmonieux de lEurope : lesquarante-sept cloches forment quatre octaves et ont coûté trois ès 1540, la cathédrale dAnvers possédait un carillon composé de soixantecloches. Celui de Licvin en a quarante-cinq; celui de Roubaix, trente-deux; celui de Turcoing, vingt. Le carillon de la cathédrale dExester estle plus pesant qui existe en Angl
Revue de l'art chrétien . s de doigté pour le clavecin lui-même (). » Une des plus belles sonneries de France est celle de la cathédrale deNantes ; elle se compose de huit cloches, dont la plus grosse pèse 5, carillon de Bruges est un des plus harmonieux de lEurope : lesquarante-sept cloches forment quatre octaves et ont coûté trois ès 1540, la cathédrale dAnvers possédait un carillon composé de soixantecloches. Celui de Licvin en a quarante-cinq; celui de Roubaix, trente-deux; celui de Turcoing, vingt. Le carillon de la cathédrale dExester estle plus pesant qui existe en Angleterre ; il se compose de dix cloches. Lesautres carillons les plus renommés sont ceux de Sainte-Marguerite àLeicester, de Sainte-Marie à Notlingham, de la tour de Fulham, deSaint-Sauveur et de Saint-Léonard à Londres (2). {La suite au prochain numéro. ) labbé jules corblet. (1) Couru dArchéologie sacrée, t. II, p. 3i«. (2) Quartely Rcciew, LE TOMBEAU DE SAINT CHALÉTRIC, ÉYÈQUÈ DE Tête du Tombeau vu de La vie de saint Chalétric, nommé vulgairement Caltry ou Calers,nexige pas un long récit. Né à Chartres, en 529 , dune famille noble W,il devint chanoine de léglise de cette ville» Cétait un homme vertueux (2),éloquent, de plus un musicien habile. Il était gravement malade quand,à la sollicitation de Mallegonde -, sa sœur, saint Lubin, évoque de Chartres, vint le voir ; il frotta son corps de lhuilesainte (3), en disant: « Seigneur, si vous jugezque votre serviteur soit nécessaire à votreéglise, rendez-le nous en santé. M. » Apresla mort de saint Lubin, le clergé et le peupledésignèrent Chalétric pour lui succéder : cé-tait en lannée 557. A cette époque, il assistaau troisième Concile de Paris ; en 506, audeuxième Concile de Tours. Chalétric ramenala discipline dans son église et la purgea denombreux abus qui laffligeaient. Il excom-munia sans pitié les usurpateurs des biens ecclésiastiques : « Sils per
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