. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. - 395 - plus profondément modifié, dans ses organes de locomotion, qu'au- cun de ceux précédemment connus. 3R0. FiG. 1. â Myiobia musculî, rostre et pattes antérieures, face ventrale (1). La Myiohia musculî, qui vit sur la Souris, appartient à la famille des TromhididÅ, sous-fam. des CheyletinÅ. Les deux pattes antérieures sont très différentes des autres : elles sont transformées en deux gros et forts crochets ou crampons, accolés au rostre, et destinés à saisir les poils de l'animal sur lequel vit l'
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. - 395 - plus profondément modifié, dans ses organes de locomotion, qu'au- cun de ceux précédemment connus. 3R0. FiG. 1. â Myiobia musculî, rostre et pattes antérieures, face ventrale (1). La Myiohia musculî, qui vit sur la Souris, appartient à la famille des TromhididÅ, sous-fam. des CheyletinÅ. Les deux pattes antérieures sont très différentes des autres : elles sont transformées en deux gros et forts crochets ou crampons, accolés au rostre, et destinés à saisir les poils de l'animal sur lequel vit l'Acarien. Mais ici, la l'*" paire seule est modifiée et le nombre des articles, bien que réduit, est encore de trois bien distincts. Un autre Acarien, appartenant aux SarcoptidÅ, comme le Chiro- discus, a les pattes postérieures dépourvues d'ambulacre, aplaties et incurvées de manière à embrasser solidement les poils : c'est le Myocoples musculinus, qui vit également sur les Rats, les Souris et les Campagnols. Les articles du membre sont réduits à quatre, mais les articulations restent bien distinctes et mobiles les unes sur les autres. Chez le Chirodiscus la patte est complètement ankylosée en un seul article rigide; on ne voit même plus trace des sutures des arti- cles primitifs. de telle sorte qu'il est impossible de se rendre compte de l'embryologie de ce membre. Chez le Lisirophorus gibbus, Sarcoptide vivant sur le Lièvre et le Lapin, on trouve quelque chose qui ressemble davantage au Chirodiscus, mais qui est fourni par un organe bien difi'érent. En efi"et, la pince qui fixe l'animal aux poils, et qui a tout à fait la forme (1) Cette figure et les deux suivantes sont empruntées au journal y La Nature â < du 14 septembre 1889. Nous remercions ici MM. Gaston Tissandier, rédacteur en chef, et Masson, administrateur de ce journal, qui ont bien voulu nous autoriser à les insérer Ã
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