. Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . ient des médailles marquées de lacroix. Comme lOrdre était hospitalier, cet emblème pour-rait avoir signifié primitivement les aumônes recueilliesen faveur des pauvres ou versées entre leurs mains. 11semble pourtant quon y ait voulu voir un souvenir delancienne monnaie dAncône qui portait leffigie de saintCyriaque et la croix *. Mais si les Anconitains prétendentexalter ainsi le titre de civitas fulei porté jadis par leurville, la monnaie de cent autres villes et contrées leurdonnerait dinnombrables compétiteurs; et la vieille foidAncône po
. Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . ient des médailles marquées de lacroix. Comme lOrdre était hospitalier, cet emblème pour-rait avoir signifié primitivement les aumônes recueilliesen faveur des pauvres ou versées entre leurs mains. 11semble pourtant quon y ait voulu voir un souvenir delancienne monnaie dAncône qui portait leffigie de saintCyriaque et la croix *. Mais si les Anconitains prétendentexalter ainsi le titre de civitas fulei porté jadis par leurville, la monnaie de cent autres villes et contrées leurdonnerait dinnombrables compétiteurs; et la vieille foidAncône pourrait bien nêtre que la loyauté de féauxsujets envers leur suzerain, le Saint-Siége apostolique,dans la guerre contre le Gibelinisme. La médaille de saint Beiioîl na pas besoin de nous oc-, 1. Cf. Morcelli, Africa christiana, t. JII, p. 141. 2. Uagiolog. italic, t. II, p. 184. 3. Calendar. benedict., 3 octobr. II. 5Û9 cuper ici après les explications qui en ont été donnéesprécédemment sous les titres Ctiilfre et Banderole,. Saint Benoit, et la croix de sa médaille. p. 219, sv.; etc. Rappelons-la néanmoins aux yeux dulecteur, pour quil sy reconnaisse sans peine, et puisseen retrouver facilement le sens véritable par le rappro-chement des abréviations sommaires (p. 550) et de leui-interprétation ancienne (dans cette figure). Lallusion au venin du vieux serpent {ipse venenabibas) montre bien que cette médaille sapplique à saintRenoît qui faillit être empoisonné; mais la croix estdepuis la Rédemption un préservatif adopté par tous leschrétiens contre les embûches du diable. LOIfice ecclésias-tique dit : « Par le signe de la croix. Seigneur, délivrez-nous de nos ennemis. » Aussi rencontre-t-on fréquem- 4. Cf. AA. SS. Mail, t. I, p. 439-451, et 792. — Ital. sacia, ed. Coleti, t. I, p. 32i-333. — Helyot., Hist. des ordres religieux, II P., ch. xxxiii, sv.— Columnœ militanlis Ecclesiœ, n 4. — Rte. 69 550 MÉDAILLE. — MÉDECINE
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