Les élégies de Jean Doublet Dieppois . utrager ?Le Turc fuperbe en va rendre la grâceAu fourd tombeau en Méque idolâtré, Priant quen ta chrétienne race Décord immortel foit entré.Et cependant deffous le mui demeureTon feu celé : on te fupprime ainfi, Et tes vrais tefmoins pour cefte heure Nont lieu ni audience , fai Seigneur, fur lenclume remettreCes dars fanglans, & tant de fer polu, Qui tout en bons picquois deut eftre, Faus et faucillons ces couteaus que lvn fur lautre on rue,Commande donq quau feu foient repurgés, Et pour linnocente charrue, En maint coutre & foc refor


Les élégies de Jean Doublet Dieppois . utrager ?Le Turc fuperbe en va rendre la grâceAu fourd tombeau en Méque idolâtré, Priant quen ta chrétienne race Décord immortel foit entré.Et cependant deffous le mui demeureTon feu celé : on te fupprime ainfi, Et tes vrais tefmoins pour cefte heure Nont lieu ni audience , fai Seigneur, fur lenclume remettreCes dars fanglans, & tant de fer polu, Qui tout en bons picquois deut eftre, Faus et faucillons ces couteaus que lvn fur lautre on rue,Commande donq quau feu foient repurgés, Et pour linnocente charrue, En maint coutre & foc reforgé plus ces horribles ferpentesGofiers dœrein, tes foudres imiter, DE IAN DOVBLET. Toutes ces poudres violentes. Au fons de la mer fai pour ton nom^ que seul toute la terreDeut retentir, ieul tout homme lonner, Deigne à ton cher rachaté gerre, Père de paix, ta paix donner. FIN- DES ELEGIES I AN DOVBLET DieiTOys. EPIGRAMMES ET DIVERSES RIMESDE IAN DOVBLET. Premier dA nacre T^^rPT^^3- IONVILLE ie veus dire,Calais chanter ie délire,Mais fonner onc ne voulutQue dAmourétes mon lut. Changé lai de façon toute,De nerfs, de table & de coûte,Moy même rien ny chantantQue ce Henri tout domptant,Mais touiours mes cordeletesMe répondent dAmourétes. Adieu donques déformais,Guerres & hommes armé vos glores hautaines,Vaillans Rois & capitaines,Car ce mien lut oftiné,Neft quaus amours defliné. Inuention DE IAN DOVBLET. 4^ Inuention Greque dAnacreon. SVr les heures de minuit,Lorsque pieça tourne & luitCelte lente chàriote^Que conduit lenfant Boote,Et laffés les hommes tous_,Sétendent au fomme dous7Amour dvne fauffe forteVint martéler à ma frape, di-ie_, la bas ?Vous me troublerés, helas,,Ce dous fonge qui membrafTe. Nayés peur, ouurés,, de graiïe_,Répont-il_, ouurés moy lhuis,Vn petit enfant ie fuis_,Leau me perce, on ne voit goute^Et ne fçai ou ie me boute. leu pitié quant Pecoutai^Et dallumer


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