. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. SÃANCE DU 18 NOVEMBRE 1901 597 terrestres de la série sédimentaire des temps anciens. Aux minimes localisations et aux volumes réduits des derniers et plus supérieurs foyers ignés périphériques, correspondraient les faibles oscillations et les peu sensibles déplacements des formations marines les plus récentes. En se vidant, soit par déplacements latéraux intracorticaux, soit par les cheminées volcaniques et expansions laviques extérieures, les foyers périphériques, à toutes
. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. SÃANCE DU 18 NOVEMBRE 1901 597 terrestres de la série sédimentaire des temps anciens. Aux minimes localisations et aux volumes réduits des derniers et plus supérieurs foyers ignés périphériques, correspondraient les faibles oscillations et les peu sensibles déplacements des formations marines les plus récentes. En se vidant, soit par déplacements latéraux intracorticaux, soit par les cheminées volcaniques et expansions laviques extérieures, les foyers périphériques, à toutes les époques de l'histoire de la Terre, ont pu provoquer des phénomènes soit d'affaissement, soit d1intumescence. En se répercutant à la surface, sans que les parties sous-jacentes de l'épaisse écorce terrestre en fussent le moins du monde affectées, ces mouvements ont pu amener, tantôt des transgressions marines, tantôt ces vastes effondrements régionaux ou locaux dont les études de Suess ont montré le grand développement, tantôt enfin des relèvements ou émersions, que récuse trop impitoyablement peut-être l'illustre géologue autrichien. Jl y aurait lieu, évidemment, de revenir en détail sur ces vues, qui réclament plus ample examen; mais M. Van den tiroecks. cru utile, en soulevant simplement le problème, de le faire discuter par les spécia- listes et par les personnalités autorisées, à l'attention desquels il se permet d'en signaler le vif intérê Fig. 6. â Coupe d'une partie de l'écorce terrestre, suivant les vues de M. Stubel. En bas, écorce planétaire de premier refroidissement. Au-dessus, la cuirasse éruptive et ses foijers périphériques de premier ordre. La cuirasse, encore chaude, s'est recouverte de roches métamorphiques et cristallines, dues à l'intervention des agents atmosphériques. Enfin, les eaux marines ont donn
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