. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. in,$C prendre des feuretez de h recom-penfc dun prêtent aufïï confiderablependant quelles avoient en main unefi belle occafion: Mais loutesles re-montrances ne fèrviientde rien : Lepeuple étant en humeur de donner,refolut de le faire genereufement, ÔCne voulut que la fimplc parole duRoi pour gage de lexécution de fapromette-, facilité dont on seit mu-rent xepenti depuis, mais trop *jlfekendemain les Nobles safîem-bkrent dans la Ch;imbre du Confeil,& les autres deux Etats dans la Saledes Com-munes navoitpû
. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. in,$C prendre des feuretez de h recom-penfc dun prêtent aufïï confiderablependant quelles avoient en main unefi belle occafion: Mais loutesles re-montrances ne fèrviientde rien : Lepeuple étant en humeur de donner,refolut de le faire genereufement, ÔCne voulut que la fimplc parole duRoi pour gage de lexécution de fapromette-, facilité dont on seit mu-rent xepenti depuis, mais trop *jlfekendemain les Nobles safîem-bkrent dans la Ch;imbre du Confeil,& les autres deux Etats dans la Saledes Com-munes navoitpû êtic fifecrette quek,8j Nobles nen eufîent alors reçuquelques nvisj mais àpeineavoienr,ils eu délibérer !ur ce quily avoit de meilleur à faire en cetteoccafion , quils apprirent que lesCommunes march ienr à eux ; carlEvêque&lePefi eut firent fi bienleur perfonrrage , & montrèrent (ibien équilyav >it dexécu-ter promp cernent la réfoluiion dujoui précèdent, quon regai doit com-me m o IV)- UJ-. 70 Létat du Royaumeme rems perdu celui quon nem-ploioit pis à achever ce quon avoircommencé. Il fut donc conclu queles Communes fe rendraient à laChambre du Confb!, quelles y pro-poferoient leur deflèin aux Nobles: &:les prieroient de donner les mains àune chofe fi nécefiàire au bien duRoiaume. Elles marchèrent deuxàdeux comme la première fois avecbeaucoup de gravité & de filence pen-dant quelapopulace appiaudiflbitpardes evis redoublez à ce quelles al-loient faire, & vinrent en cet ordredans 11 Chambre où croient aficm-blez les Nobles qui ne furent quapeine avertis quautant quil falloirpour les recevoir. Le Préfidcnt Xmfenfit un petitdifeours, 8c dit quaiant confidérélétat de la Nation il ne sétoit trouvédautre expédient pour remédier auxdésordres dont elle ctoit affligée, quede rendre la Couronne héréditaire,te donner au Roi plus dautorité quilnen avoir eu jufqnalors ; ,que leClergé & les Communes avoient déjà
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