Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . main et quils y firent rentrer. Robes-pierre, le grand meneur, et les Jacobinsvisaient à dominer la Convention, mais nonà lui substituer la Commune, dont on nepouvait faire le gouvernement de la était en réalité aux chefs jacobins, et nonaux obscurs conspirateurs de lÉvéché, queprofitait ce quon appela nettement : « LaRévolution du 31 mai et du 2 Juin. » La prépondérance des Jacobins était at-testée par ce fait, que chez eux se prépa-raient les mesures et les jilans que leurshommes portaient ensuite à la


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . main et quils y firent rentrer. Robes-pierre, le grand meneur, et les Jacobinsvisaient à dominer la Convention, mais nonà lui substituer la Commune, dont on nepouvait faire le gouvernement de la était en réalité aux chefs jacobins, et nonaux obscurs conspirateurs de lÉvéché, queprofitait ce quon appela nettement : « LaRévolution du 31 mai et du 2 Juin. » La prépondérance des Jacobins était at-testée par ce fait, que chez eux se prépa-raient les mesures et les jilans que leurshommes portaient ensuite à la mesures se signalaient généralementpar un caractère autorilaiic et )iorro Jeune dit nettiunont que la li-berté de la presse devaitètro supi)riniée, lors-([uolle compromettait la liberté publi(pie. Los journaux girondins, en effet, furentarrêtés, et les lettres, ouvertes à la postepar les comités révolutionnaires. Toutes les libertés olfoctivos, selon le son-linient des Jacobins, devaient être suspen- POPULAIRE. 97. Le (:oui;lé de salai puL-Us. dues dans le présent [tour assurei lavenirde la liberté. Cétait là, au fond, le viaidébat entre eux et les Girondins. Ceux-civoulaient la liberté par la liberté; ceux-là,la liberté par la dictature. Les Jacobins cm[)runtaient les procédéscatholiques et monarchiques en faisant lag-uerre à la royauté et à La victoire do Robespierre et des siensnétait pas toutefois complète, et la Conven-tion nétait pas encore dans leurs mains. Le T. IV. Comité de salut public, confirmé dans sespouvoirs par lAssemblée, sapprêtait à ré-sister et à réagir. Le 4 juin, le courageux évèiiue Grégoiredemanda (pie le procès-verbal de la séancedu 2 constatât les insultes et les violencesfaites à la Convention nationale : il m^ lob-tint pas ; rAsscmbléo passa i\ lordre dujour; mais elle prit des dispositions favora-bles ù ceux do ses membres qui avaient cio.


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