. Gazette des beaux-arts . ent, mais très-consciencieusement rendue : le dos, la poitrine et les cuisses sont desmorceaux dignes de devenir des modèles classiques. Devant le héros,Atlas se tient debout : dans sa main droite sont les pommes dor quil apromises ; le corps est cassé à la ceinture. Enfin à gauche est une desAtlantides, vêtue du péplos dorien, dont létoffe épaisse et lourde tombeen plis verticaux, comme dans les danseuses dHerculanum. Elle laisse H. Les dernières nouvelles annoncent la trouvaille de deux Pausanias, V, x, 9. H2 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. son bras droit pendre
. Gazette des beaux-arts . ent, mais très-consciencieusement rendue : le dos, la poitrine et les cuisses sont desmorceaux dignes de devenir des modèles classiques. Devant le héros,Atlas se tient debout : dans sa main droite sont les pommes dor quil apromises ; le corps est cassé à la ceinture. Enfin à gauche est une desAtlantides, vêtue du péplos dorien, dont létoffe épaisse et lourde tombeen plis verticaux, comme dans les danseuses dHerculanum. Elle laisse H. Les dernières nouvelles annoncent la trouvaille de deux Pausanias, V, x, 9. H2 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. son bras droit pendre le long du corps, tandis que de son bras gaucheélevé elle aide le héros à supporter son fardeau. La tête, aux traitspleins, aux lèvres un peu fortes, aux maxillaires bien accusés, a cettebeauté sévère et froide qui devait être celle des femmes de lHelladeet dont les Grecques des îles et de la côte asiatique offrent encore sou-vent le type. Limmobilité de lattitude, la rigidité de la draperie, tra-. HÉRACLÈS ET ATLAS. {Métope du temple de Jupiter à Olympie ) hissent un reste darchaïsme : il ny en a au contraire presque plus detrace dans le corps de lHéraclès, comparable à ce que le ciseau grec aproduit de plus beau. La composition est un peu maigre : les trois per-sonnages forment autant de lignes verticales mal reliées lune àlautre et qui laissent entre elles des trous trop considérables. A cetégard je préfère la métope du Louvre, moins flatteuse à lœil dans sonétat de mutilation, mais plus savamment composée. LES FOUILLES DOLYMPIE. ih?> La plupart des marbres reproduits dans les deux publications berli-noises appartiennent au fronton est du temple. Jai dit que lauteur dece fronton était Pieonios de Mendè, et quil avait pris pour sujet lesapprêts de la lutte de Pélops et dOEnomaos. On connaît laventure :OEnomaos, roi de Pise, avait appris dApollon Delphien quil mourraitle jour du mariage de sa fille : résolu donc à la garde
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