. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 6o — maîtres incontestés comme de Saporta, Heer ou Schimper. Nous indiquerons seulement que plus cette espèce sera connue et plus aussi se resserrera l'identité des espèces des divers gisements. A ce point de vue les matériaux de Menât apportent leur contribution importante à la connaissance plus parfaite de cette élégante forme. Plusieurs autres espèces rapportées soit aux AspJcnhim, soit au genre fossile Sphenopteris, ont été signalées dans divers gisements et présentent des analogies remarquables ave
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 6o — maîtres incontestés comme de Saporta, Heer ou Schimper. Nous indiquerons seulement que plus cette espèce sera connue et plus aussi se resserrera l'identité des espèces des divers gisements. A ce point de vue les matériaux de Menât apportent leur contribution importante à la connaissance plus parfaite de cette élégante forme. Plusieurs autres espèces rapportées soit aux AspJcnhim, soit au genre fossile Sphenopteris, ont été signalées dans divers gisements et présentent des analogies remarquables avec la plante de Menât. Il faut noter en première ligne le Sphenopleris eocenica Ett. (Fig. 2^) du Tongrien de Monte-Promina (i). Il est étonnant que Debey et Ettingshausen qui avaient décrit les plantes de la craie d'Aix-la-Chapelle 4 ans plus tard (ifi)9) n'aient point mentionné les affinités de VAsplenium Focrsleri avec le Sphenopteris eocenica de Monte-Promina. Il est vrai que celui- ci, tout en ayant des points de ressem- blance avec les Filicinées que nous venons d'examiner, présente des diffé- rences morphologiques assez notables. Dans la flore de Monte-Promina, Ettingshausen ne donne aucun terme vivant comparable à son espèce fos- sile. Il cite seulement le Sphenopteris recentior Ung. de Radoboj dont il diflère du reste beaucoup. Schimper, en 1869, maintient le terme de Sphenopteris en le faisant suivre de celui du genre actuel Aspidium et cite dans sa diagnose <i sori rofundali^K Or, comme les espèces citées (2) (S. eocenica Ett., S. recentior Ung., S. Blonistrandi Heer) ne montrent pas de sores, il paraît beaucoup plus admissible, sinon plus sûr, de laisser cette espèce dans la section des Asplenium où les auteurs placent les formes similaires ou identiques. Squinabol (t,) cite à St-Giustina le Sphenopteris eocenica concordant en tout, dit-il, avec la figure donnée par Ettingshausen, mais il en sépare Sphenopteris Lakesii Les
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