Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . de tous les moyens pour la mieux drefler & ordonnerfil eft polTibiejfans labattre & démolir. Ainfl par ce quil ya long temps que la Irance à receu cefte forme


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . de tous les moyens pour la mieux drefler & ordonnerfil eft polTibiejfans labattre & démolir. Ainfl par ce quil ya long temps que la Irance à receu cefte forme de plaider,laquelle on appelle pra(ftique,& quelle fyeft comme ac-couftumee, il faut cercher les moyens pour la remettre enmeilleur ordre & difpofition. Ce qui me femble fe pouuoircommodément faire,fi lesloix necellaires & conuenablesà la police &c mœurs des François,tant celles qui font efta-blics par les Roys, & ordonnées par les parlcmens,que cel-les efcrites en forme de couftme reformées & autres em-pruntées des Romains & pour leur équité receiies en lv-lance commune, font recueillies en vn traidé Françoispar bonne difpofition & méthode en chapitres ou tiltresgénéraux aucc vne claire & facile briefueté, ainll que De-mofthene veut que les loix foient efcritcs & publiées, &que luftiman a drefféles inftitutions du droi<fl Romain, De U Langue. C H A p. LIVRE CIN Q^V T F. M E. 484 Ombien que h langue foit vn bien petitmembre , en icelle toutefois nous por-tons poifon & venin mortifère , & quaiir& quant le remède falutaire. Car entre leshommes il ne fe trouue rien plus nuifanr,que la mauuaife langue: maisaufli il ne fetrouue rien plus falutaire,que la bonne langue,quand lonenvfc comme il appartient. Et ceftla caufe, pour^uoy Prefent dele tant renommé en fagefîc Bias, ou comme les autres y^ç lâcrueveulent Putaque , enuoya la langue dvne befte deftinee f^jf p^^. ^^aufacri£ce, au Roy dEgypte , nommé Amafis, pour le s go e aumeilleur & pour le


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