Le camp de la place royalle, ov Relation de ce qvi s'y est passé les cinquiesme, sixiesme, & septiesme iour d'auril, mil six cens douze, pour la publication des mariages du Roy, & de Madame, auec l'lnfante, & le Prince d'Espagne .. . d or. Vingt cheuaux en main meneza deux cordons dor ôc de loyede la liuree,auec houpes,boutons,franges & crelpines, par deux eftaf-fiers chacun ; leurs caparaçôs eftoietde lame dargent incarnate & bleue,auec palmes, loleils & rofès en bro-derie de canetille dor: leurs plumesdelà liuree en laquelle le bleu repre- CHEVALIERS DV SOLEIL. /? fèntoit le Ciel: rincarnat,
Le camp de la place royalle, ov Relation de ce qvi s'y est passé les cinquiesme, sixiesme, & septiesme iour d'auril, mil six cens douze, pour la publication des mariages du Roy, & de Madame, auec l'lnfante, & le Prince d'Espagne .. . d or. Vingt cheuaux en main meneza deux cordons dor ôc de loyede la liuree,auec houpes,boutons,franges & crelpines, par deux eftaf-fiers chacun ; leurs caparaçôs eftoietde lame dargent incarnate & bleue,auec palmes, loleils & rofès en bro-derie de canetille dor: leurs plumesdelà liuree en laquelle le bleu repre- CHEVALIERS DV SOLEIL. /? fèntoit le Ciel: rincarnat,!Auro-re :ôc lor, le SOLEIL. Les quaranteeftaffiers eftoyet veftus de meimescouleurs incarnat, or ôc bleu auec colliers & cadenes venoîtOrphée fils dus o LEiL qui par la douceur de (à voix &; defè. Lyre attirant les arbres/aifoit mar-cher .après foy, comme infènfible-mentvne petite foreft de lauriers deceux du riuage de Penee, parmylefquels eftoit Daphné changée enlaurier. Apollon la fîijuoit, & lesMufès {uyuoient Apollon, lequelfaifbit des Couronnes de Laurierpour le Roy, tadis que les Muies enfaifoyent pour lesCHEVALiERS dvsolEiL~Orphée chanta ces vers. Vij g» ENTREE DES. ORPHEE aVI A TTIRE LES ARBRES PAR SA VOIX. V GITIV E Dd^hné^ dy moj que njouîoit aire La faute que tu fis ^ De fuyr ^j^oïïon ^our fuyure vn iounfa lyre Dans les mains defon fils}DOU vienrque ton effrit te rendait inflexible zy^ux charmes de fa voix fEt n ayant ?[lus de fens ^. que tu fois flusfenfihk ^ux accords de mes doigts f ?Maintenant quvrre efcorce endurcit ta J^oiSîrine^, Fdcileï à mes appa^ Fume fuis à la trace ^ c^ mefme. ta racine Ne ien empefche pMt Les Defiins enuiiux ontfiaiùt tous ces miracles^ Trenans^plaifir de voir §ll£AppoRon neud^ appris defes propres oracles IJ erreur de fon efpMr^ f^ojla CHEVALLIERS DV SOLEIL: î% VoyU mil te cultiue^ ^ fins que tu [accueilles FauoraUe à fes njœuXyIl ayme mieux orner fa teBe de tes fueilles ^ue non ^ as de fes
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