L'histoire ecclesiastiqve . l,à fin quil ne femblafl que la vertu diui-ne euftbefoing datteftation quelque cho-fe que feifl le fenat Thibere tint fon opinion,& défendit que nulne vint au contraire de la dodrine de lefufchrifl. Lefquelleschofes, Tertulian homme moult fçauant des loix Romaines, &entre tous autres les Gentilz,nous tefrnoigne,difantcn telle maniere: Et à fin que traitons quelque chofe de la naifîànce de ce-cy:il y auoit vne loy ancienne â Romme,que nul dieu ne fufl receu par les Empereurs,fans lopinion & authorité du Senat,ain-fî que Marcus Emilius feit de fon d
L'histoire ecclesiastiqve . l,à fin quil ne femblafl que la vertu diui-ne euftbefoing datteftation quelque cho-fe que feifl le fenat Thibere tint fon opinion,& défendit que nulne vint au contraire de la dodrine de lefufchrifl. Lefquelleschofes, Tertulian homme moult fçauant des loix Romaines, &entre tous autres les Gentilz,nous tefrnoigne,difantcn telle maniere: Et à fin que traitons quelque chofe de la naifîànce de ce-cy:il y auoit vne loy ancienne â Romme,que nul dieu ne fufl receu par les Empereurs,fans lopinion & authorité du Senat,ain-fî que Marcus Emilius feit de fon dieu Albin. Et ce fertà no-ftre propos pour monftrer que la diuinité entre vous efloit iu-gee par la fentcnce des humains : & quil nepouoiteflre aucundieu linon celuy qui plairoitaux hommes. Et par ainfî efloit bc-foing que les hommes fufïènt aux dieux propices. Thibe- re adoncques (foubz lempire duquel le nom des Chrefliens en-Ui au monde) cflant aduerty de Syrie Palefline commet la di« C iiij. Le fécond Ime uinité (îc Tefufclirift eftoit en ce pais là reuelcc,le relata au Sénat,auec fon combien que celuy Senat,pourtant quil nerauoit point approuué comme Dieu , le contemna : toutesfoislEmpereur demeura en fon opinion, & impofagrandes peinesàceulx qui les Chreftiens accuferoyent. Comment en peu de temps U prédication delefufchrijîfutfemeepdT tout le monde» Chapitre iir. 1 A Q^ ELLE chofe certainement aduintpar diuine prouidence,àfîn que laloy euangclique en celuy cômencemét,peuft courir partoutes terres fans aucun empefchemêt,dontil aduint que foubdainemétia loy Chreftien-ne( comme vne lumière moftree des cieulx,ou vn ray de Soleil qui appert en vn inftât entous lieux)futrefpandue par tout le monde, afin que la prophé-tie fuft accomplie,qui dit: Leur fon eft ylTu en toutes terres : ceftle fon des euangeliftes & des apoflres tant feulement, Se iufquesaux extrémités de la terre feront entendues leurs paroUes. Doncil aduenoit que par t
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