Causeries avec mes élèves . sorts.* La Fontaine respectc-t-il les courtisans ? — Et vous ? —Y a-t-il des courtisans auprès du Président de votre répu-blique ?— Les estimez-vous? — Louis XIV avait-il plusde courtisans que le Président des Etats-Unis ? — Pour-quoi ? — Ne fallait-il pas du courage à La Fontaine pourdéfinir ainsi la cour ? — Le roi estimait-il les courtisans ? Le discours du renard ne révolta-t-il pas lhonnêteté delassemblée ? — Ne fut-il pas sifflé ? Le tigre, lours, tous les puissants se confessèrent-ils ? — Etaient-ils coupables ? — Furent-ils condamnés ? —Pourquoi non? Que dit


Causeries avec mes élèves . sorts.* La Fontaine respectc-t-il les courtisans ? — Et vous ? —Y a-t-il des courtisans auprès du Président de votre répu-blique ?— Les estimez-vous? — Louis XIV avait-il plusde courtisans que le Président des Etats-Unis ? — Pour-quoi ? — Ne fallait-il pas du courage à La Fontaine pourdéfinir ainsi la cour ? — Le roi estimait-il les courtisans ? Le discours du renard ne révolta-t-il pas lhonnêteté delassemblée ? — Ne fut-il pas sifflé ? Le tigre, lours, tous les puissants se confessèrent-ils ? — Etaient-ils coupables ? — Furent-ils condamnés ? —Pourquoi non? Que dit lâne ? — Est-ce un grand criminel ? — Est-il leplus coupable ? — Si la justice règne sur la terre, sera-t-ilcondamné ? — Le loup, cest-à-dire lorgane de la société,plaide-t-il pour ou contre lâne ? — Quel est le tort de lâne ? — Est-ce un crime dêtre faible et pauvre ? — Ne protes-tez-vous pas contre le jugement de lassemblée ? — Quelleest la morale de la fable ?. XXXVIII. DEUX ANGLAIS QUI PARLENT FRANÇAIS. Me permettez-vous une observation, monsieur ? — Oui,mon ami. — Quelquun ma lu hier soir le Col dAnterne.— Votre frère ? — Non. — Nest-ce pas quelquune ? — Si,cest la sœur de mademoiselle. — Eh bien ? — Vous naimezpas le humour, — Je laime beaucoup. — Vous nous avezlu il y a longtemps une page de TopfFer, mais vous navezpas choisi la plus comique. — Laquelle ? — Celle oùlanglais se dispute avec le guide. — La voici. Sur la fin du souper, le guide entra. Holà ! hé ! dites donc, monsieur, il nous faut partir degrand matin. Je viens dexaminer le temps : vers midi,nous pourrions avoir de lorage. Cest mauvais par là-hautà cause des neiges. Et puis, cest pas lombrelle de cettedemoiselle qui la tirerait de là. Cette façon cavalière de sexprimer choquait visiblementmilord. Avant de répondre, il entama avec sa fille uncolloque. Milord X sa fille. ^ Cette guide avé iune très-irrévé


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