. Sur le Haut-Congo . de Mata-Buiké et maîtresse dEwata. Mais ce dernier a été prispendant laccomplissement dune mission dont je lavais chargé.A ce titre, je dois faire valoir son inviolabilité et réclamer sa miseen liberté. Me laccordera-t-on? Jen doute fort; on sait bien que je ne puispas trop dégarnir la station et que, par suite, jai peu de mondepour aller, à une lieue et demie de chez moi, agir par les , la force, si je lavais, pourrait faire périr des gens deMobélou, mais rien ne prouve quelle me rendrait mon employé.En tous cas, je ne puis me dispenser dessaye
. Sur le Haut-Congo . de Mata-Buiké et maîtresse dEwata. Mais ce dernier a été prispendant laccomplissement dune mission dont je lavais chargé.A ce titre, je dois faire valoir son inviolabilité et réclamer sa miseen liberté. Me laccordera-t-on? Jen doute fort; on sait bien que je ne puispas trop dégarnir la station et que, par suite, jai peu de mondepour aller, à une lieue et demie de chez moi, agir par les , la force, si je lavais, pourrait faire périr des gens deMobélou, mais rien ne prouve quelle me rendrait mon employé.En tous cas, je ne puis me dispenser dessayer une démarche, souspeine de perdre tout prestige et denlever toute confiance à ceux desBa-Ngala qui veulent semployer à mon service. 16 septembre. Je me rends en pirogue chez Mata-Ipéko avec huitde mes soldats et quatre jeunes Ba-Ngala, lembryon de ce toutpetit groupe que jappellerai plus tard ma « jeune garde ». Je passe dabord chez Nyamalembé et je lui reproche davoirtoléré la capture sur son .254 DEUXIÃME PARTIE Cet honnête ami proteste de son impuissance ; il était malade, sinonil eût empêché le fait. Labord de la rive à Mobélou, chez le ravisseur, est très défavo-rable. Une plaine marécageuse de cent mètres de largueur et cou-verte de joncs, précède le village. Trois hommes sont laissés à lagarde de la pirogue; un quatrième surveille le sentier. Avec lesautres, je pénètre dans le quartier indigène. Les natifs commencentpar fuir. Je massieds; je dépose mon fusil et jappelle Mata-Ipéko. En considérant lexpression pacffique de ma figure et surtout lafaiblesse de mon escorte, ce chef se rapproche un peu. Il emploieun petit quart dheure à mettre son clan sous les armes, puis toutce monde mentoure à deux mètres, les pointes des lances tournéesvers moi. Mes quatre soldats font face de tous les côtés. Et nousouvrons la palabre dans ces charmant
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