Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . la caravane duntrafiquant arabe nommé Mohinna était survenue à propos dunesource dont les indigènes avaient voulu contre la coutume fairepayer lusage. Mohinna refusant de se soumettre à cette exaction,en vertu de laxiome que « leau est un don de Dieu, » les coupssuccédèrent bientôt aux paroles. Abandonné sur le champ partous ses porteurs, Mohinna, cédant au nombre, laissa ses mar-chandises en la possession des gens de Khoco; mais, voulant dumoins se venger, il brûla la cervelle au chef. Par la


Les sources du Nil, voyage des capitaines Speke & Grant; abrégé d'après la traduction de . la caravane duntrafiquant arabe nommé Mohinna était survenue à propos dunesource dont les indigènes avaient voulu contre la coutume fairepayer lusage. Mohinna refusant de se soumettre à cette exaction,en vertu de laxiome que « leau est un don de Dieu, » les coupssuccédèrent bientôt aux paroles. Abandonné sur le champ partous ses porteurs, Mohinna, cédant au nombre, laissa ses mar-chandises en la possession des gens de Khoco; mais, voulant dumoins se venger, il brûla la cervelle au chef. Par la suite, etgrâce à la fidélité de quelques-uns de ses esclaves, il parvint àregagner Cazé et à y ramener ses trois femmes saines et sauves.— Malgré laxiome ici rapporté, le lecteur trouvera, dans les ré-cits des voyages en Afrique, une foule de preuves que, non-seulement les eaux, mais même lombre donnée par les arbres, sontexploitées par les populations, quand elles le peuvent, commedes objets dont lusage nest permis au voyageur quau prix dequelque redevance. — J. LES SOURCES DU NIL 33 les malades naguère confiés à son hospitalité. Jauraisimplement à payer leurs frais de séjour, dont il sestdéjà largement remboursé, je le sais, en leur faisantcultiver ses champs. Jaccepte pourtant la condition,en chargeant le cheik Saïd dengager ces hommes, da-cheter la provision de blé nécessaire pour traverser ledésert et de régler le montant du droit de négociations devaient bien prendre trois journéesque je résolus de consacrer à la chasse. En deux jour-nées , je tuai un rhinocéros noir, un buffle mâle etdeux femelles, et nécessairement je fus, chaque foisquil y eut quelque danger, abandonné par mes né-grillons. Enfin, toutes mes affaires étant réglées, je mapprê-tais à partir de Khoco, quand je maperçus que dixde mes porteurs manquaient à lappel, et comme il nemétait pas permis de sacrifier à la légère la c


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