Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . sus de son horizon, dans une position correspondantau méridien inférieur de la première (voy. fig. 51). Or, dans ces deux régions, la terre a une rotation en sensinverse par rapport à un point extérieur, comme il arrivepour tout mouvement circulaire vu en dehors de la péri-phérie du cercle. Par suite, si en m le mouvement de la terrese fait dans le même sens que la marche de Vénus sur le GRANDEUR DU SYSTÈME PLANETAIRE 113 soleil, en n il se fera dans le sens opposé. Si dans le pre-mier cas la durée est allongée, dans le second elle seradiminuée, et vi


Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . sus de son horizon, dans une position correspondantau méridien inférieur de la première (voy. fig. 51). Or, dans ces deux régions, la terre a une rotation en sensinverse par rapport à un point extérieur, comme il arrivepour tout mouvement circulaire vu en dehors de la péri-phérie du cercle. Par suite, si en m le mouvement de la terrese fait dans le même sens que la marche de Vénus sur le GRANDEUR DU SYSTÈME PLANETAIRE 113 soleil, en n il se fera dans le sens opposé. Si dans le pre-mier cas la durée est allongée, dans le second elle seradiminuée, et vice versa. De cette façon, les durées pendantlesquelles les cordes sont décrites sont rendues encoreplus inégales. Cette condition fut réalisée en 1769, où, tan-dis quà Haïti et ailleurs on observait le mouvement direct,à Whardous, en Laponie, on observait le mouvement ren-versé, et la différence de durée du passage séleva jusquà27™; une seconde de parallaxe solaire était donc donnéepar 3 minutes de Fig. 51. La méthode de Halley présente cet inconvénient quelleréclame une observation complète de lentrée et de la sortiede la planète, faite à chacune des deux stations éloigné dune seule partie du phénomène rend impos-sible la solution du problème. On doit à lastronome françaisDe risle une autre manière de définir la durée des passagesmêmes avec des observations partielles, pourvu quon con-naisse la différence des longitudes des deux stations qui ontobservé lune la sortie, et lautre lentrée. Cette connaissancedes différences des longitudes des deux pays était certaine-ment une grande difficulté de son temps, mais cette diffi-culté diminue de jour en jour, et aujourdhui on peut pres-que la considérer comme nulle. Pour bien comprendrelavantage de cette seconde méthode, il faut considérer lafigure ci-après. SECcai. H — 8 114 IMMENSITÉ DE L ESPACE SÏELLAIRE Soit G le centre de la terre, 0 lobse


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