. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Palanca,ami et conseiller principal de mon hôte, entin cinq des femmesde celui-ci. La conversation roulait depuis (juelque temps sur monvoyage ; tout à coup, Cassoma la rompit en disant au sovcta :« Nous ne sommes pas venus pour causer. Ce quil nousfaut, cest de leau-de-vie ; dis-le donc à ce blanc qui nousen a déjcà donné. » Encouragé par limpudence de ce visiteur, le sovêta medit que je devrais lui donner pour eux et les femmes un peude liqueur. Je répliquai que je lui en avais déj
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Palanca,ami et conseiller principal de mon hôte, entin cinq des femmesde celui-ci. La conversation roulait depuis (juelque temps sur monvoyage ; tout à coup, Cassoma la rompit en disant au sovcta :« Nous ne sommes pas venus pour causer. Ce quil nousfaut, cest de leau-de-vie ; dis-le donc à ce blanc qui nousen a déjcà donné. » Encouragé par limpudence de ce visiteur, le sovêta medit que je devrais lui donner pour eux et les femmes un peude liqueur. Je répliquai que je lui en avais déjà envoyé troisbouteilles, bien quil ne meût en échange rien fourni àmettre sous ma dent ; cétait la première fois, dans le coursde mes voyages, quun clief, après ma voir offert lhospitalité,nie laissait aller au lit lestomac vide ; en conséquence il nerecevrait pas de moi une autre goutte deau-de-vie. Cassomareleva le gant et se mit à faire tous ses efforts pour irriterle sovêta contre moi. Il sensuivit entre eux une contesta-tion qui dura plus dune heure et où jeus besoin, pourine. Le major fait feu sur le sovcfa Doumbo (page 141). VINGT JOUIJS DAGONIE. 141 contenir, de faire appel à tout ce que je pouvais avoir depatience et de prudence. Pourtant il y a un terme à tout. Lorsque jeus entendu cesinsolents me déclarer que, puisque je ne voulais pas leurdonner de bon gré la liqueur, ils allaient la prendre de force,je poussai dun coup de pied le baril vers eux et, saisissantmon revolver, je larmai en leur demandant quel était lepremier qui allait se servir. Après un moment dhésitation, Cassoma cria au sovêta :« Tu es roi, vas, bois le premier. » Doumbo, ôtant alors sonvêtement supérieur, le remit à Palanca en disant : « Prendsgarde que le blanc ne me le vole », puis il savança vers le baril. Je levai mon revolver à la hauteur de sa tête et fis Vérissimo Gonsalvès, qui se tenait près demoi, me souleva le bras, de s
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