Gazette des beaux-arts . ntlavoir deviné ou du moins il en a connu de pareils, car il parle de Baullery commedun peintre qui fait des mascarades, des effets de nuit, des troupeaux à la manièrede Bassan. Eh bien! lAdoration des bergers de Saint-Étienne de Toulouse, vastepeinture à base noirâtre, où flottent quelques lilas roses, est un véritable Bassanà la mode de 1610. Comment ce diable de Van Mander a-t-il pu en savoir aussi long? Lauteur du Livre des peintres nest pas moins intéressant et moins sagace surun maître dont il na connu que la jeunesse, Jacques de Gheyn. M. Hymans,achevant le réci


Gazette des beaux-arts . ntlavoir deviné ou du moins il en a connu de pareils, car il parle de Baullery commedun peintre qui fait des mascarades, des effets de nuit, des troupeaux à la manièrede Bassan. Eh bien! lAdoration des bergers de Saint-Étienne de Toulouse, vastepeinture à base noirâtre, où flottent quelques lilas roses, est un véritable Bassanà la mode de 1610. Comment ce diable de Van Mander a-t-il pu en savoir aussi long? Lauteur du Livre des peintres nest pas moins intéressant et moins sagace surun maître dont il na connu que la jeunesse, Jacques de Gheyn. M. Hymans,achevant le récit interrompu en 1604, a fouillé ce flamand transformé en hollandaiset il la suivi jusquà sa mort, survenue en 1629. Jacques de Gheyn, élève de , est fréquemment rencontré comme graveur : il est presque introuvable BIBLIOGRAPHIE. 513 comme peintre. Je lai longtemps ignore. M. Hymans déclare quil ne connaît,quant à présent, que trois tableaux de lui : les deux premiers représentent des. PORTRAIT DE LUCAS DE LE Y DE. (Daprès une gravure dAndréas Stock.) chevaux, dont lun est une bète historique, puisque cest le genêt dEspagne duprince Maurice : ils seraient lun et lautre à Amsterdam; le troisième visible au séminaire de Bruges, est une Apparition de Jésus-Christ à 510 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. suinte Hélène, signée et datée 1611. Nous demandons à M. Hymans la permissionde lui signaler une quatrième peinture de Jacques de Gheyn, celle qui a figuré en1867 à la vente de la galerie de Pommersfelden et que le catalogue, revisé parBurger, intitulait le Maître décole. Après avoir brillé un instant à cette vente fameuse, le Maître décole fit unplongeon dans linconnu et déserta nos horizons. Était-il enfoui, avec dautresœuvres dédaignées, dans le purgatoire que Gault de Saint-Germain appelleélégamment « le galetas de la brocante » ? Nous ne savons. Nous déplorionslévanouissement de lexcellent Maî


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