Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . ulture normale, offrent seulementdes nodosités et pas de tubérosités. Cest là une constatation importante au pointde vue de la résistance au phylloxéra. Les tubérosités étant inliniment plus dan-gereuses que les nodosités et probablement seules capables de déterminer la A. MILLARDET. — ALTÉRATIONS PIIYLLOXÉRTQUEft 721 mort de la vigne,/«/ toujours considéré leur absence comme le critérium h2)lus certainde résistance assurée. 11 sera bon de faire remarquer encore quau point de vue de la rapidité aveclaquelle elles pourrisse
Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles . ulture normale, offrent seulementdes nodosités et pas de tubérosités. Cest là une constatation importante au pointde vue de la résistance au phylloxéra. Les tubérosités étant inliniment plus dan-gereuses que les nodosités et probablement seules capables de déterminer la A. MILLARDET. — ALTÉRATIONS PIIYLLOXÉRTQUEft 721 mort de la vigne,/«/ toujours considéré leur absence comme le critérium h2)lus certainde résistance assurée. 11 sera bon de faire remarquer encore quau point de vue de la rapidité aveclaquelle elles pourrissent, les tubérosités offrent de lanalogie avec les nodosités :les grosses pourrissent avant les petites et même pourrissent plus profondé-ment que ces dernières. Cela tient, comme pour les nodosités, à ce que chez lesgrosses le tégument protecteur externe (épiderme, périderme) est beaucoup plusfissuré que chez les petites et que, par conséquent, elles offrent beaucoup plusde prise aux germes de pourriture qui se trouvent dans le t Fig. ,126 i9<^). — Portion inférieure de la même coupe. — En / centre de la tubérosité. Point oùlinsecte était fixé dans le fond de la concavité légère. Le périderme est encore adhérent etpresque intact dans ce point, tandis que, latéralement, en p p il a éclaté sous la pression destissus plus fortement hy])ertrophiés et a disparu. Par ces tissures, les divers agents de décom-position ont envahi les tissus et déterminé leur pourriture. Cest ainsi que se sont formées lesjioches p jo dont presque toutes les cellules colorées en Ijrun se trouvent dans un état de décom-position plus ou moins avancée. Mais à peine les agents de pourriture avaient pénétré dans lestissus que, par suite de lirritation produite par leur jjrésence, il se formait, autour de cesnoyaux de pourriture, une couche plus ou moins épaisse de liège, qui empêchait la décompo-sition de pénétrer plus profond
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