. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . peinede ne faire le plus fouuent quvnc atteinte au bord dembas , ou tout à fai<5t palfer fanstoucher. Et quand il fera près de paffer par deiTous le bafton de la bague il fe prendra bien gardedauancer le corps ny lépaule droitte, ny de bailler la tefte, ny pafsé quil fera, de regarderderrière luy, ou sil tient la bague:mais dvne façon gentille il rehauffera la pointe de
. La cavalerie françoise et italienne, ou, L'art de bien dresser les chevaux, selon les preceptes des bonnes écoles des deux nations : tant pour le plaisir de la carriere, et des carozels que pour le service de la guerre . peinede ne faire le plus fouuent quvnc atteinte au bord dembas , ou tout à fai<5t palfer fanstoucher. Et quand il fera près de paffer par deiTous le bafton de la bague il fe prendra bien gardedauancer le corps ny lépaule droitte, ny de bailler la tefte, ny pafsé quil fera, de regarderderrière luy, ou sil tient la bague:mais dvne façon gentille il rehauffera la pointe de fon boisauffihaut & droit quil pourra, & commencera à retenir plaifamment fon cheual pour Juyfaire faire Parrçft, que mieux il fçaura fournir, qui fera de quatre ou cinq courbettes ou ba-lotades, s il les fçait faire, ou dvne pefade, ou point du tout, sil auoit la bouche fi fenfiblequ elle peuft eftre offensée en le louant & le foûtenant ; & après le parer, le Caualicr luy doitfaire faire quatre ou cinq pas parle droit, foit quil le vueille reporter au commencement dela carrière pour faire encore vne courfe, ou quil len vueille tout à faicT; fortir pour sen aller. 150 JLa v^auaierie F. Pour bien rompre la lance contre le Faquin. TITR E XI IL Ë t exercice fe pfâttique es bonnes écoles, tant pour façonner le Caualicr, quepour accoutumer le cheual à partir librement de la main fans craindre léren-cotre dvn autre Câualier\ qui pour leffe&uer de bonne grâce,&c en gendarme,doit porter fa lance ferme,côme fi elle eftoit en larreft des armes3sil cil décou-uert,& toufiours la tenir en arreft eftant armé,depuis le partir iufques à ce quilait donné & le regard du partir,& du parer, ils font femblables à ceux qui fc fontpour aller à la bague * & toutes les actions de lvne& de lautre courfe fe rapportent les vnesaux autres, finon le coucher de la lance qui fe doit faire en croifanr dautant plus fur le col dacheual, que la muraille, ou lapaliffade
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