. Le commentaire royal, ou, L'histoire des Yncas, roys du Peru : contenant leur origine, depuis le premier Ynca Manco Capac, leur establissement, leur idolatrie, leurs sacrifices, leurs vies, leurs loix, leur gouuernement en paix & en guerre ... : ensemble vne descriptton particuliere des animaux, des fruicts, des mineraux, des plantes, & des singularitez du païs : oeuure curieuse, & tout à faict necessaire à l'intelligence de l'Histoire des Indes . n fait vnc excellenteconficuret Il y a vn autre fruiâ: que les Indiens nommentRj4cmày & les EfpagnolsL«cw4 par corruption. Il ncftnullement exq
. Le commentaire royal, ou, L'histoire des Yncas, roys du Peru : contenant leur origine, depuis le premier Ynca Manco Capac, leur establissement, leur idolatrie, leurs sacrifices, leurs vies, leurs loix, leur gouuernement en paix & en guerre ... : ensemble vne descriptton particuliere des animaux, des fruicts, des mineraux, des plantes, & des singularitez du païs : oeuure curieuse, & tout à faict necessaire à l'intelligence de l'Histoire des Indes . n fait vnc excellenteconficuret Il y a vn autre fruiâ: que les Indiens nommentRj4cmày & les EfpagnolsL«cw4 par corruption. Il ncftnullement exquis, bien que neancmoins il tire plusfur le doilx, que (ur laigre,ou fur Tamer, & que pourcftre peu délicat, il ne loit nullement dommagea-ble à ta fanté. Il eft de la groffeur des orcnges ordi-naires : Son noyau reflemble à vne châtaigne , &: encouleur, & en groffeur, la moifle duquel cft blanche^,&fiamerc, quon nen peut manger. Les Indiensont auffi vne manière de prunes, quils appellentVffm^ qui fpnt rouges, & fort douces. Que fi qucl-fluvn ca a mange , le iour daprès fon vrine eft firouge, qu elle reffcmblc à du fang. 2>^ larbre appelle MuUi, ©* du F XI L O V s pouuons mettre au nombre deccsfruidls, celuy aue produit larbrequils appellent MuUiy qui naift à lacampagne,fanseilrc place. Sesgramsamoncelés les vns (ur les autres, com-me vnc grappe dcraifia, font telsq^uc delaCoriadre feiche«. LIVRE HVICTIE S M E. lojjfeicbc, fes feiiillcs menues, 6c toufîours vertes, fi onles afTaifonne, on reconnoift par cfpreuuecju ils fontextrêmement doux par dehors, 6^ fort amers au de-dans *> Et voila pourquoy les Inaiens^quien fontvncinanicredebreuuage, ontaccouftumé de le mettredans de Teau châudc, & de le paffcr bellement entreles mains,iufques à ce quils ont rcdu toute leur dou-ceur, (ans aller lufques à Tamer, pource quautreméttout feroit perdu. Cela fait, ils paflent cette decodiô,& la gardent trois ou quatre iours, à la fin defquels ilscn
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