. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. F. PÉCHOUTRE. fives que son épiderme et sa quatrième assise dont les cellules épaississent leurs parois et forment une couche sclérifiée de cellules rectangulaires (fig. 114, a). A ce stade, le tégument ovulaireest remarquable par son épaisseur due à l'augmen- tation du nombre de ses assises, qui de huit s'élève à douze, et au volume de ses cellules à caractère parenchymateux très prononcé. Dans une coupe transversale d'une graine non mure (fig. 113), mais où les cotylédons sont déjà volu- mineux, on voit le nucelle refoulé par une mince couche d'a


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. F. PÉCHOUTRE. fives que son épiderme et sa quatrième assise dont les cellules épaississent leurs parois et forment une couche sclérifiée de cellules rectangulaires (fig. 114, a). A ce stade, le tégument ovulaireest remarquable par son épaisseur due à l'augmen- tation du nombre de ses assises, qui de huit s'élève à douze, et au volume de ses cellules à caractère parenchymateux très prononcé. Dans une coupe transversale d'une graine non mure (fig. 113), mais où les cotylédons sont déjà volu- mineux, on voit le nucelle refoulé par une mince couche d'albumen, et à l'extérieur un tégument épais, protégé par le péricarpe. La présence d'un faisceau dans la zone tout à fait externe de l'enveloppe ovulaire est un argument en faveur de la présence de deux téguments (fig. 113). La résorption, qui a d'abord frappé les assises les plus internes du péricarpe, s'étend ensuite aux téguments ovu- laires dont elle détruit d'abord l'épiderme. A la suite de cette résorption, la séparation de l'ovule et du péricarpe devient plus nette ; mais la périphérie de l'enveloppe ovu- laire se trouvant dépourvue d'épiderme, ne présente plus ce contour net, spécial aux assises tégumentaires ; il est irré- gulier et montre des cellules sans lien, les unes avec les autres. La résorption s'étend ensuite aux deux ou trois assises sous-jacentes, de sorte que le tégument externe, au- quel est dû l'accroissement en épaisseur du tégument ovu- laire, n'est plus représenté que par des assises écrasées et trois ou quatre assises de cellules parenchymateuses. Des quatre assises du tégu- ment interne primitif, l'interne seule acquiert des caractères particuliers ; elle se montre formée de cellules cubiques étroitement juxtaposées, à parois légèrement cutinisées,. Fig. 114. — Agrimonia eupatoria L. — Coupe transversale du péricarpe et du tégument séminal, pér, péri- carpe avec son assise s


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