. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. assez profonde, dont laccès est, en grande partie, gardé par les protubérancesqui la surplombent (fig. 100, C). Ces protubérances caudales sont caractéristiques des larves de glossines. Chez laplupart des Diptères Pupipares (Melophagus, Lipoptena, Hippobosca), rien nen indi-que la trace, sauf un noircissement précoce de la région postérieure ; parfois, cepen-dant, comme chez les Ornilhomyia, on trouve, tout aumoins chez la pupe, deux callosités postérieures cha-grinées, réniformes, entre lesquelles souvre


. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. assez profonde, dont laccès est, en grande partie, gardé par les protubérancesqui la surplombent (fig. 100, C). Ces protubérances caudales sont caractéristiques des larves de glossines. Chez laplupart des Diptères Pupipares (Melophagus, Lipoptena, Hippobosca), rien nen indi-que la trace, sauf un noircissement précoce de la région postérieure ; parfois, cepen-dant, comme chez les Ornilhomyia, on trouve, tout aumoins chez la pupe, deux callosités postérieures cha-grinées, réniformes, entre lesquelles souvre un orificecirculaire, et qui sont manifestement une ébauche, ouune réduction, du curieux appareil stigmatifère caudaldes larves de glossines. Moc/ifica/ions des segments tenninaiix chez (es jeuneslarves. — Chez les jeunes larves, étudiées à différentsstades de leur vie intra-utérine, on trouve dans lorga-nisation générale des deux extrémités céphalique etcaudale, des différences morphologiques importantesavec celle que nous venons dexaminer chez la larve. âgée, telle quelle est émise au dehors. Fig. 100. — Krgion posféricurodune larve, vue de trdis (juarls .S, S, sillons externes des protu-bérances ; An, Iraee de lanus ;C, déprpssion occupant la facepostérieure ; on aperçoit aufond il droite lun des orificesstigiiiatiques. Tète. — La tête, qui est à peine distincte chez unelarve qui a achevé sa croissance, est dautant plusdéveloppée en apparence et plus saillante que la larveest à un stade plus jeune. Elle offre alors laspect habi-tuel du segment céphalique bilobé des larves de Mus-cides. De profil vaguement triangulaire, chacun de ceslobes se prolonge supérieurement par un très courtappendice inarticulé dirigé vers le haut (pi. Il, fig. 4, P), qui correspond manifeste-ment au palpe, dordinaire biarticulé, des larves de mouches (BnAiiEn, 1883). Au fond du sillon séparant les deux lobes, du côté dorsal, souvre un orific


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