. Le Nu au salon. ndormir tes tes yeux sempliraient dun flot détoiles tellesQueux seuls éclaireraient mes langueurs immortelles ! Et encore, me remémorant la mystérieuse jeunesse quejaurais déjà vécue, en des siècles oubliés, je lui dirais,cependant, que son sourire railleur me pénétrerait aucœur comme des flèches, les vers demeurés dans ma pluslointaine mémoire : Quand ton beau corps jonche ta une avalanche de fleurs,Je ne sais où jeter ma boucheQuembrasent de folles chaleurs. Et, plus humbles que les voleurs,Je baise le drap qui te quun souffle neffaro


. Le Nu au salon. ndormir tes tes yeux sempliraient dun flot détoiles tellesQueux seuls éclaireraient mes langueurs immortelles ! Et encore, me remémorant la mystérieuse jeunesse quejaurais déjà vécue, en des siècles oubliés, je lui dirais,cependant, que son sourire railleur me pénétrerait aucœur comme des flèches, les vers demeurés dans ma pluslointaine mémoire : Quand ton beau corps jonche ta une avalanche de fleurs,Je ne sais où jeter ma boucheQuembrasent de folles chaleurs. Et, plus humbles que les voleurs,Je baise le drap qui te quun souffle neffaroucheSur ton visage tes couleurs. Durant que dinvisibles chaînesMe tiennent courbé, dans mes veinesCourt un torrent de volupté. Car je sais limmortelle joieDe sentir le genou qui ployéDevant limmortelle Beauté ! 92 LE NU AU SALON Ainsi se relie ma muse dautrefois à celle daujourdhui,dans un long hommage à la Beauté nue, dans un refletimmortel de ce qui fut certainement le véritable â


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