. Les vacances . mbrassa et remerciaMme de Fleurville, M. et Mme de Rosbourg, et senalla en sautant, accompagnée de Jean, qui sautaitplus haut quelle et qui partageait tout son bon-heur. Une heure après, M. de Rosbourg était deretour et rentrait chez Mme de Fleurville. Eh bien, mon ami, quelles nouvelles? — La pauvre femme est mourante; elle na pasdeux jours à vivre; elle a une petite fille dun an,qui nest guère en meilleur état de santé que lamère; elle est ruinée par ce galérien qui la épouséepour son argent; et enfin elle veut voir Sophiepour lui recommander son enfant et lui demanderpardon


. Les vacances . mbrassa et remerciaMme de Fleurville, M. et Mme de Rosbourg, et senalla en sautant, accompagnée de Jean, qui sautaitplus haut quelle et qui partageait tout son bon-heur. Une heure après, M. de Rosbourg était deretour et rentrait chez Mme de Fleurville. Eh bien, mon ami, quelles nouvelles? — La pauvre femme est mourante; elle na pasdeux jours à vivre; elle a une petite fille dun an,qui nest guère en meilleur état de santé que lamère; elle est ruinée par ce galérien qui la épouséepour son argent; et enfin elle veut voir Sophiepour lui recommander son enfant et lui demanderpardon de tout ce quelle lui a fait souffrir. MADAME DE FLEURVILLE. Croyez-vous que je doive y mener Sophie? M. DE ROSBOURG. 11 faut que Sophie la voie, mais je ly mènerai LES VACANCES 301 moi-même; jimposerai plus à cette femme; elle adéjà pem^ de moi et elle nosera pas la maltraiteren ma présence. » M. de Rosbourg alla lui-même prévenir Sophiede la visite quelle aurait à faire; il acheva de la. Edvije Brgnprzevska. rassurer sur les pouvoirs de son ex-belle-mè que Sophie mettait son chapeau et pré-venait ses amies Camille et Madeleine, M. de Ros-bourg faisait atteler dautres chevaux au phaéton,et ils se mirent en route. Quand Sophie rentra dans ce château où elleavait tant souffert, elle eut un mouvement de ter-reur et se serra contre son excellent tuteur, qui, 302 LES VACANCES devinant ses impressions, lui prit la main et lag-arda dans la sienne, comme pour lui bien prouverquil était son protecteur et quavec lui elle navaitrien à craindre. Ils avancèrent; Sophie reconnais-sait les salons, les meubles; tout était resté dansle même état que le jour oii elle en était partiepour aller demeurer chez Mme de Fleurville, quiavait été pour elle une seconde mère. La porte de la chambre de Mme Fichini fit un effort sur elle-même pour entrer, etelle se trouva en face de Mme Fichini, non pasgrasse, rouge, pimpante, comme elle lav


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