Annales de géographie . its permettent pourtant de penser queles dislocations SW-NE, parallèles aux plis hercyniens des Vosges, 1. Vidal de la Blachk, La France, Tableau géographique, Paris, 1908, p. 220. LA VOGE. 221 sont en grande partie le résultat dune poussée orogénique du Ter-tiaire ancien. On trouve en effet des indices dune pénéplaine, proba-blement pliocène, qui sest étendue sur tout lOuest des Vosges,décapant le massif vosgien lui-même jusquau Grès rouge, et nelaissant sur la Vôge que quelques lambeaux de Calcaire coquillier, àla surface dun manteau continu de Grès bigarré*. Toutes l
Annales de géographie . its permettent pourtant de penser queles dislocations SW-NE, parallèles aux plis hercyniens des Vosges, 1. Vidal de la Blachk, La France, Tableau géographique, Paris, 1908, p. 220. LA VOGE. 221 sont en grande partie le résultat dune poussée orogénique du Ter-tiaire ancien. On trouve en effet des indices dune pénéplaine, proba-blement pliocène, qui sest étendue sur tout lOuest des Vosges,décapant le massif vosgien lui-même jusquau Grès rouge, et nelaissant sur la Vôge que quelques lambeaux de Calcaire coquillier, àla surface dun manteau continu de Grès bigarré*. Toutes les côtes,entre les Vosges et la Meuse, présentent des surfaces planes inexpli-cables dans les conditions actuelles dérosion. En joignant ces surfaces élevées, on détermine un plan régulière-ment incliné, tranchant obliquement toutes les couches et à peu prèsindépendant des failles elles-mêmes (fig. 1). Des preuves géologiquessajoutent à ces arguments topographiques : on rencontre fréquem-. mmmmEû Fig. 1. — Coupe à travers la Vôge, à 1 : oOO égende : 1, Grès infraliasique. — 2, Marnes irisées. — 3, Calcaire coquillier. — 4, Grèsbigarré. — 5, Grès vosgien. — 6, Granité. — 7, Restes de la pénéplaine pliocène. — 8, Terrassespliocènes. ment sur ces hauteurs des plaques de cailloux de quartz appartenantvraisemblablement au grès vosgien^, et les terrains avoisinants sontprofondément décomposés. Auprès de Gruey, des carrières nousmontrent le Grès bigarré décomposé en sables et en argiles jusquàune profondeur de 5^ signe dune très longue exposition à lair. Il est difficile de reconstituer le réseau hydrographique du cycledérosion qui aboutit à la formation de cette pénéplaine. On peutcependant conjecturer quil devait avoir comme élément principal unsystème de cours deau descendant des Vosges vers lOuest et leNord-Ouest, suivant la pente du terrain indiquée par les témoins dela pénéplaine, en de
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