. Manuel de petite chirurgie . © détermine une douleur plusvive que le précédent, mais il se prête à des appUcations spé-ciales du plus haut intérêt; il est applicable surtout dans les tu-meurs dun accès difficile et qui, profondément enfoncées dansles chairs, ne font à la surface du corps quune faible sailHe. Ceprocédé nous a rendu déminents services : telles sont certainestumeurs de laisselle, de laine, du cou ; telles sont surtout lesdégénérescences fongueuses du col de la matrice, du vagin, durectum, etc. 30. 534 OPÃRATIONS DE TLIIIE CHIRURGIE, Caulérisation centrale. â Ce
. Manuel de petite chirurgie . © détermine une douleur plusvive que le précédent, mais il se prête à des appUcations spé-ciales du plus haut intérêt; il est applicable surtout dans les tu-meurs dun accès difficile et qui, profondément enfoncées dansles chairs, ne font à la surface du corps quune faible sailHe. Ceprocédé nous a rendu déminents services : telles sont certainestumeurs de laisselle, de laine, du cou ; telles sont surtout lesdégénérescences fongueuses du col de la matrice, du vagin, durectum, etc. 30. 534 OPÃRATIONS DE TLIIIE CHIRURGIE, Caulérisation centrale. â Ce procédé consiste à introduire laflèche caustique au centre même de la tumeur quil sagit de dé-truire. Le mode dexécution est des plus simples : à laide dunbistouri pointu, ou dune espèce de fur de lance, on fait à la tu-meur une ponction qui pénètre jusquun peu au delà de son cen-tre. On peut même, si la chose paraît utile, creuser dans cecentre une sorte de petite cavité ; puis, après avoir jetiré lin-. Fig. 256. strument, on glisse à sa place une ou plusieurs flèches caustiquesque Ton pousse jusquà ce quelles aient complètement disparudans lépaisseur des tissus (fig. 256). Le caustique, ainsi renfermé dans le centre de la tumeur, ydétermine une eschare épaisse, sans manifester saprésence à lextérieur par aucun trouble grave Lorifice par lequel a eu lieulintroduction de la flèche suffit pour donner issue à leschare,et quand celle-ci est détachée, le chirurgien peut réitérer lappli-cation du caustique, de manière à évider la tumeur de dedans endehors et à la réduire à une sorte de coque dont laffaissementet la cicatrisation sopèrent ensuite graduellement. Ce troisième procédé, moins puissant et moins énergique queles deux premiers, convient pour la destruction de tumeurs su-perficielles, sans compromettre la peau qui les rec
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