. Iconologie par figures, ou, Traité complet des allégories, emblêmes, &c. : ouvrage utile aux artistes, aux amateurs, et pouvant servir à l'education des jeunes personnes. tions adreffées à la divinité. Onrepréfente VOraifon fous lemblème dunefemme à genoux, modeftement vêtue , te-nant dune main un encenfoir fumant, &de lautre un cœur enflammé quelle pré-fente au ciel, doù part un rayon de lumière. BLASPHÈME. Injure faite aux dieux dans un accès decolère ou de douleur. On peint le Blafphêmefous les traits dun homme ayant le regardfarouche, les cheveux hérilTés , les poingtsfermés, bravant le
. Iconologie par figures, ou, Traité complet des allégories, emblêmes, &c. : ouvrage utile aux artistes, aux amateurs, et pouvant servir à l'education des jeunes personnes. tions adreffées à la divinité. Onrepréfente VOraifon fous lemblème dunefemme à genoux, modeftement vêtue , te-nant dune main un encenfoir fumant, &de lautre un cœur enflammé quelle pré-fente au ciel, doù part un rayon de lumière. BLASPHÈME. Injure faite aux dieux dans un accès decolère ou de douleur. On peint le Blafphêmefous les traits dun homme ayant le regardfarouche, les cheveux hérilTés , les poingtsfermés, bravant le ciel , doù partent deséclairs & le tonnerre. Le Blafphême fouleaux pieds un autel renverfé , des ftatuesbrifées, & autres emblèmes de la religion. PRIÈRE. On peut caraiSérifer la Prière avec lesTome III. C (9R ) mêmes attributs que lOraifon. Mais fi lonveut repréfcnter les Prières , on ne fçauroitfaire ufage dune allégorie plus ingénieufe quecelle qui fe trouve dans Homère j ce poèteimmortel les a perfonnifiées marchant triftc-ment après lInjure , le front couvert deconfuHou & les yeux baignés de larmes. & 4. (9^ ) ouïe. Ce fens doit être regardé comme le pluipuiflant lien de la fociété , puifque ceft àlui queft due la communication des idé ne pouvant agir que par le fon , cefens eft repréfenté par une jeune femme ,unifiant aux fons harmonieux du luth lescharmes de fa voix. Des enfans auprès delleparoifTent lécouter attentivement -, idée rela-tive à la plus grande utilité de VOuU , quicil linftrudion. Ceft ce que la fable acherché à faire entendre par la lyre dOr-phée , animant les êtres les plus infenfibles :emblème de ce que les fciences & les artsdoivent au fens de VOuie. Loreille étant fonorgane , fa finelTe sexprime par le lièvre 8cla biche , animaux chez lefquels on croitque lOuie eft le plus délicat ; le bruitdune feuille agitée fuffit pour faire fuir lepremier ; â légard du fécond , il fuffitG
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