L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . ngnau. Septembre 18. 1776. Vous avez peut-être entendu parler de Michel Schuppach, le fameuxdocteur suisse, celui dont le talent à découvrir les causes des maladies (1) Coxe (William) (Londres 1747-1828) fut précepteur de différents grandsseigneurs anglais, quil accompagna en Europe. Entre autres ouvrages, on a delui un voyage en Suisse : Travels in Switzerland, an in thv counlry of theGrisons front William Coxe. (2) Lettre 61, T. II, p. 381. 202 L UROLOGIE ET LES MED
L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . ngnau. Septembre 18. 1776. Vous avez peut-être entendu parler de Michel Schuppach, le fameuxdocteur suisse, celui dont le talent à découvrir les causes des maladies (1) Coxe (William) (Londres 1747-1828) fut précepteur de différents grandsseigneurs anglais, quil accompagna en Europe. Entre autres ouvrages, on a delui un voyage en Suisse : Travels in Switzerland, an in thv counlry of theGrisons front William Coxe. (2) Lettre 61, T. II, p. 381. 202 L UROLOGIE ET LES MEDECINS UROLOGUES et à leur appliquer les remèdes convenables, a donné lieu à tant de mer-veilleuses histoires racontées par les voyageurs, et qui, comme la Re-nommée de Virgile, ont gagné en merveilleux avec léloignement. Je suis actuellement logé dans la maison de ce fameux Esculape. Cestau-dessus du village de Langnau, sur le versant escarpé de la montagne ;cest dailleurs à cause de cela quon le surnomme le Médecin de la Mon-tagne. A notre arrivée nous avons trouvé le docteur dans son cabinet, entouré. Fig. 32. — Michel Schuppacb donnant une consultation. de plusieurs paysans venus le consulter sur leurs maladies respectives ;chacun deux avait apporté une petite fiole contenant de lurine. Car delinspection des urines, ce docte personnage prétend déduire létat dumalade. Au physique, dune corpulence remarquable, son regard est pénétrantet son abord enjoué. Il sassied toujours en face du patient, et son regard va, alternative-ment, du contenu de la bouteille au malade ; ce manège dure assez long-temps, seulement interrompu par de petits siHlottements. Quand sondiagnostic est fait, il le communique au malade et a, quelquefois, labonne fortune de tomber juste. En un mot, son chic à diagnostiquer DANS LA MÉDECINE ANCIENNE 203 daprès linspection des urines, lui a valu une confiance si absolue dansson art, que ses malades ne doutent pas plus de son
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