. Deuxième expédition antarctique francaise (1908-1910) : Sciences physiques : documents Scientific expeditions; Antarctica. 42 ROUCH. â OCÃANOGRAPHIE PHYSIQUE. côtos ; dans rAntarclicjuo, elles suivent aussi, approximativement, le con- tour des terres et celui de la banquise. Elles présentent, dans la mer de Bellingshausen, des inflexions remarquables qui causent probablement un alllux deau du Nord au Sud, divisé en deux branches après avoir heurté le socle de Pierre 1^^. Les observations que nous avons faites pendant l'hivernage du « Pour- quoi Pas? ))à l'île Peterma


. Deuxième expédition antarctique francaise (1908-1910) : Sciences physiques : documents Scientific expeditions; Antarctica. 42 ROUCH. â OCÃANOGRAPHIE PHYSIQUE. côtos ; dans rAntarclicjuo, elles suivent aussi, approximativement, le con- tour des terres et celui de la banquise. Elles présentent, dans la mer de Bellingshausen, des inflexions remarquables qui causent probablement un alllux deau du Nord au Sud, divisé en deux branches après avoir heurté le socle de Pierre 1^^. Les observations que nous avons faites pendant l'hivernage du « Pour- quoi Pas? ))à l'île Petermann sont portées sur les figures 4 et 5. Lachlo- ruration et la densité de l'eau de mer de surface croissent jusqu'au 302680 <^ -N, r \^ \ 1 V \ / /. Figure 4. ⢠Variation anneulle de la densité de l'eau de mer. Figure 5. Variation annuelle de la chloruralion de l'eau de mer. mois d'août ; elles restent encore ensuite très élevées jusqu'au mois de novembre. L'observation assez faibb» du 12 septembre est sans doute anormale. Cette variation annuelle s'explique naturellement par la for- mation de la glace de mer qui enrichit l'eau de mer en sels pendant les mois où la congélation se produit d'une façon continue. Toutes les densités que nous avons observées pendant l'année dans le chenal de Lemaire sont inférieures à celles que nous avons observées en été dans le détroit de Bransfield (1,02730). Il est d'ailleurs probable que, dans le détroit de Bransfield, la densité de l'eau de mer doit augmenter pendant l'hiver. Le courant nord, que nous avons si souvent observé pendant l'hivernage, tant dans le chenal de Lemaire qu'au large cte l'île Petermann, et cela malgré la fréquence extraordinaire des vents de NE, est donc normal et trouve son explication dans cette différence de densités. Chloruration et densité des eaux de mer profondes. â Les densités m s


Size: 2081px × 1201px
Photo credit: © Paul Fearn / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1910, booksubjectscienti, bookyear1913