. Le Jardin des plantes : description. régnéautour de nous sil navait été interrompu par le chant du coq el lebêlement des moutons ((ui nous arrivaient de Waldegg, oii noustrouvâmes notre petite ferme dans le meilleur état et dans une tenueaussi parfaite que si nous ne lavions quittée (]ue de la veille. Après le dîner, nous nous disposâmes à aller reconnaître le voisi-nage. Je pris avec moi le petit François, à qui pour la première foisje confiai un petit fusil de chasse, en lui indiquant les précautions quildevait prendre pour ne pas se blesser. Nous voulions parcourir larive gauche du lac de
. Le Jardin des plantes : description. régnéautour de nous sil navait été interrompu par le chant du coq el lebêlement des moutons ((ui nous arrivaient de Waldegg, oii noustrouvâmes notre petite ferme dans le meilleur état et dans une tenueaussi parfaite que si nous ne lavions quittée (]ue de la veille. Après le dîner, nous nous disposâmes à aller reconnaître le voisi-nage. Je pris avec moi le petit François, à qui pour la première foisje confiai un petit fusil de chasse, en lui indiquant les précautions quildevait prendre pour ne pas se blesser. Nous voulions parcourir larive gauche du lac des Cygnes, taudis que Fritz el Jack exploreraientla droite, et ([uErnest resterait avec sa mère à la partie supérieuredu lac pour rassembler les épis de riz qui seraient mûrs. Cha(|uedétachement avait avec lui quelques animaux pour servir de troupeslégères; le chien Bill et maître Knips le singe, dont jai oublié de|iarler en décrivant la caravane, restèrent auprès de ma femme etdErnest. 0 iu a u c u Ml ^^^. Mes Liifiiils iiiiiuuL une uisuiiiLmn iiu-dussus de la Pendaul(|ue je marchais lran(|uillenunt avec le pclit hrancois surle bord du lac, dont les roseaux épais ne nous permettaient pas dap-procher de fort prirs, nous voyions de loin les canards et les cygnesnoirs jouer sur la surface de leau, et lrancois éprouvait une singu-li(re impatience de tirer son premier coup et de fournir aussi de soncôt( (|Meli|ue gibier pour notre i;arde-mani;er. Toul à coup nous en-tendlmis, du milieu des roseaux, relcnlir un cri désagréable et mèrueetTrayaul, ipii avait quelque rapport avec le mugissement du petit lfancois^crul (|ue cétait un de nos bullles. CI Je lie suis (las de celle opinion, lui dis-je; il serait difTieile queces animaux se fissent entendre de si loin. Selon moi, cest bien plutôtun butor,eiir» de rKmpcrrur, nip de Xaiijjirard , 3(i* LE ROBIJNSOJN SUISSE. 113 )u LE PETIT FRANÇOIS. Uii butor est uii oiscau, nest-ce pas
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