. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. Poire Muscat royal. MUS [muscat roy] 445 à son autre extrémité. â Pédoncule : habituellement très-Ion», grêle, légèrement renflé à l'attache, recourbé, planté à fleur de fruit. â Åil: moyen ouvert saillant ou faiblement enfoncé. - Peau : mince, rugueuse, à fond jaune grisâtre', ponctuée de brun clair et recouverte en partie d'une couche roussâtre qui souvent passe au rouge-brun très-sombre sur le côté du so
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. Poire Muscat royal. MUS [muscat roy] 445 à son autre extrémité. â Pédoncule : habituellement très-Ion», grêle, légèrement renflé à l'attache, recourbé, planté à fleur de fruit. â Åil: moyen ouvert saillant ou faiblement enfoncé. - Peau : mince, rugueuse, à fond jaune grisâtre', ponctuée de brun clair et recouverte en partie d'une couche roussâtre qui souvent passe au rouge-brun très-sombre sur le côté du soleil. â Chair : blanche, demi-fine, fondante ou mi-fondante, aqueuse, un peu granuleuse autour des pépins. â Eau : abondante, très- sucrée, plus ou moins acidulé et possédant une saveur assez agréable. Maturité. â Commencement et courant de septembre. Qualité. â Deuxiè Historique. â La Quintinye planta ce Muscat dans le potager de Versailles, dont Louis XIV lui avait, vers 1670, confié l'or- ganisation. Il estimait beaucoup cette petite poire, l'appelait Muscat fleuri d'Automne ou à Longue queue, et la décrivait ainsi : « Elle est ronde, roussâtre, à chair tendre, « à goût fin et relevé, toute propre à être « mangée goulûment, tout de même qu'une « bonne Prune ou qu'une belle Griotte. » [Instructions pour les jardins fruitiers, 1690-1739, t. I, p. 268.) Le sol humide et froid du verger de Versailles convenait sans doute beaucoup à ce poirier, car de nos jours aucun pomologue ne fait chez nous un tel éloge du Muscat si vanté par la Quintinye. Déjà même en 1768, Duhamel, qui le connut sous le nom qu'il porte actuellement, celui de Muscat royal, n'en parla-t-il que comme d'une variété de second ordre [Traité des arbres fruitiers, t. II, p. 129). Mais en 1805 le savant agronome Etienne Calvel, fut plus loin; il dit : «s Le nom
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