Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . ssistèrenttrente-six dames qui avaient dû verser préalablement centlouis dans une caisse commune et sengager par serment àse soumettre à tout ce qui leur serait ordonné. Les damesen question furent priées de se dévêtir à peu près complè-tement. Elles entendirent ensuite un discours de Mmc de Ca-gliostro qui les exhorta à se soustraire au joug des cérémonie continua par un banquet où les conviveslurent servies par trente-six génies qui nétaient autres queleurs amants, et lorgie termina enfin la séance. Les r
Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . ssistèrenttrente-six dames qui avaient dû verser préalablement centlouis dans une caisse commune et sengager par serment àse soumettre à tout ce qui leur serait ordonné. Les damesen question furent priées de se dévêtir à peu près complè-tement. Elles entendirent ensuite un discours de Mmc de Ca-gliostro qui les exhorta à se soustraire au joug des cérémonie continua par un banquet où les conviveslurent servies par trente-six génies qui nétaient autres queleurs amants, et lorgie termina enfin la séance. Les rapports de Cagliostro avec le cardinal de Rohanlurent assez intimes et dailleurs assez fréquents pour que laville nen ignorât rien. Dans une lettre à Mme de La Motte,le cardinal sexprimait en ces termes : « Voyez comme le pu-blic est injuste de prétendre que je me ruine pour M. lecomte de Cagliostro, tandis que cest le plus grand deshommes, et Dieu même. Ecrivez-moi, non que vous voulezle voir par curiosité, mais voir ce grand homme; mettez-y 27«. V H CAGLIOSTRO 213 toate la chaleur possible, et vous verrez ce quil est capablede faire. On ne lui connaît aucune fortune, personne nesait qui il est, ni doù il vient, vivant depuis 3oo , si vous le voulez, pour avoir plus de confiance enlui, une enfant de 7 à 8 ans, bien sage, car si elle nest pas sa ge, elle ne verra rien. » Cest à cette enfant que Cagliostro, dans la chambre ducardinal de Rohan, fit apparaître la reine Marie-Antoinettedans une carafe deau. Lépisode est très connu. Mais il enest un autre, plus étrange, dailleurs moins répandu et qui,à ce titre, excite lintérêt : je veux parler du Dîner des morts.
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